C’est près de deux cents travailleurs qui risquent d’être mis à la porte par l’entreprise ENCOREF. D’après des concernés contactés par notre rédaction, le licenciement dont ils font l’objet intervient après leur réclamation pour le respect et l’application des textes du code de travail que leur employé doit faire montre.
L’entreprise ENCOREF SMM est une filiale de la société SENET basée à Kankan. Les travailleurs, qui accusent l’entreprise sont dans un chantier de mines à Mandiana depuis près d’un an. Cependant, ces employés affirment être la cible d’un licenciement massif à cause de la dénonciation du, «non-respect du payement des heures supplémentaires au-delà des 8 heures de travail selon le code de travail de Guinée. Le non-respect du payement de règlement de fin de contrat. Le non-respect de la prise en charge d’assurance payée par SENET et le non octroie des contrats après l’expiration du contrat d’essai. Nous sommes près de 200 personnes licenciées hors de cette usine, parce qu’on est en train de réclamer nos droits », énumère Oumar Mara joint au téléphone par la rédaction d’inquisiteur.net .
Dans leur démarche, les travailleurs affirment avoir saisi les autorités administratives locales de Mandiana afin d’être rétablis dans leurs droits dans l’amiable. Malheureusement, leur requête n’a pas été prise en compte.
Outre la réclamation des payements des heures supplémentaires et la prise en charge sanitaire, les employés dénoncent d’autres violations des code de travail par le PDG de l’entreprise.
«Il y a des travailleurs de six mois à une année qui ne sont pas immatriculés à la caisse nationale de sécurité sociale, pourtant, on a un contrat. Ils sont en train de défalquer sur le salaire. Depuis six mois, les taxes que nous payons ne sont pas enregistrées sous nos matricules. Il y a aussi d’autres qui sont rentrés, mais on soutire dans leur salaire. Mais où ça passe ? Au lieu de payer les règlements, ils envoient 900 mille à celui qui a fait cinq mois de travail avec un salaire de base de 4.200.000 fg. Or, ce dernier devrait avoir 6 millions et quelques, comme règlement », renchérit M. Traoré.
Au moment où nous mettions cette information en ligne, certains travailleurs seraient déjà arrêtés et près de 200 autres sont à un iota de la porte. Les travailleurs de leur côté, demandent le respect de leurs droits conformément aux textes du code de travail.
Mariam KANTE