Pour des faits politiques, deux cadres du RPG-ARC-EN-CIEL, viennent d’être suspendus de leurs fonctions administratives. M’Bany Sangaré et Alhassane Diakité ont été également dépossédés de leurs véhicules de service. Selon des sources au sein du parti, d’autres cadres sont visés par les mêmes sanctions.
Tout semble donner l’impression que les divergences de point de vue ne sont plus autorités au RPG-ARC-EN-CIEL. Certains vont jusqu’à dire que les flammes de l’espoir pour la jeunesse et les principes fondamentaux de la démocratie, se sont éteints au sein de cette formation politique.
M’Bany Sangaré, Secrétaire Général de la jeunesse du RPG et Alhassane Diakité du même parti, vont devoir désormais se reposer à la maison en attendant certainement la levée de leur sanction. Ces deux cadres du parti au pouvoir, occupaient respectivement les fonctions de directeur général de l’office guinéen des chargeurs et chef de cabinet du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.
Ils sont suspendus de leurs fonctions administratives pour des agissements non encore élucidés au sein de leur parti. La décision serait du chef de l’Etat lui-même pour tenter de faire taire toutes les voix discordantes qui commencent à se lever au de son parti pour réclamer des postes et dénoncer ses choix dans la composition de la nouvelle équipe gouvernementale.
Ils seraient nombreux les cadres du RPG qui ne voient plus d’un bon œil leur champion dans ses prises de décisions. M’Bany Sangaré et Alhassane Diakité sont les premiers à être pointés du doigt comme les principaux instigateurs.
Aux yeux de beaucoup d’observateurs, cette sanction fait bien croire que le RPG-arc-en-ciel s’érige désormais en parti Etat. Ils s’interrogent sur le bien fondé de la décision de suspension des deux cadres de leurs fonctions alors que les faits évoqués ne sont que purement politiques. Pendant ce temps, Zenab Dramé , ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, accusée de détournement de plus de 200 milliards de francs Guinéens, dont les frondeurs réclament le départ
reste encore à son poste.
Mamoudou Babila KEITA