Après son récent spectacle à Kamsar, l’artiste Tenin DIAWARA a été suspendue par la Directrice générale de l’Agence Guinéenne de spectacle. Selon Sayon Bamba, l’un des danseurs de l’artiste a commis sur scène des actes qui portent atteinte à la pudeur.
Commentant cette actualité, le Directeur général du BGDA a profité de l’occasion pour dénoncer et regretter le contenu que vendent les artistes de la nouvelle génération. « Les musiciens de la nouvelle génération mettent au monde des œuvres qui sont teintées d’insalubrités indescriptibles avec des propos mal vaillent qui trainent dans la boue nos coutumes et mœurs», regrette Abass BANGOURA Directeur Général BGDA
De nos jours les principaux thèmes abordés par des musiciens guinéens tournent autour de l’amour, le sexe et rivalité. Pour donc sanctionner les auteurs des propos qui peuvent atteindre à la pudeur publique, la Guinée dispose : « D’une loi portant protection de la propriété littéraire et artistique. Elle est adoptée et promulgué mais elle n’a pas encore bénéficié de décret d’application. Le second est la commission d’identification des œuvres musicales qui veille sur le contenu des musiques qui doivent être diffusé. Elle aussi est foulée au pied par les artistes », précise le DG du BGDA.
Selon le responsable du Bureau Guinéen du Droit d’Auteur (BGDA) le plus grand problème que la Guinée a aujourd’hui en matière des contenus musicaux est, «le faite que les artistes mal intentionnés trouvent le malin plaisir de contourner de cette commission commission d’identification des œuvres musicales quand ils veulent mettre au monde des œuvres sordides, des œuvres qui trainent nos coutumes dans la boue. Sinon la commission existe. Mais il faut reconnaitre que nous sommes en train d’être victime des effets nocifs des NTIC», fustige ABASS BANGOURA Directeur General BGDA.
Il faut tout de même préciser que, même après la présentation publique de ses excuses la sanction contre Tenin DIAWARA reste maintenue par la Directrice de l’Agence de spectacle.
La rédaction