Après neuf mois de la mise en place du plan de rispote contre le coronavirus par les autorités guinéenes, le consortium des Organisations de la société civile pour l’amélioration de la bonne gouvernance en Guinée, a présenté ce mardi 29 décembre 2020, un rapport évaluant l’impact de ce plan sur les communautés à travers le pays.
Intitulé «Regard citoyen sur la gouvernance de la politique de riposte contre la covid 19», cette enquête est une nitiative des structures sociales qui vise à contribuer en premier lieu, à l’efficacité des mesures publiques été adoptées pour l’éradication du coronavirus en République de Guinée; deuxièmement renforcer la gouvernance participative locale à travers un contrôle citoyen, pour une gestion efficace et efficiente des ressources publiques locales.
Sur le terrain, les enquêtes menées auprès des cibles sondées révèlent que « 50,6% des jeunes ont déclaré avoir participé à une rencontre consacrée à la sensibilisation contre la Covid-19, 44,5% des femmes ont aussi participé, ensuite viennent les hommes avec un large pourcentage de 52,8%».
Dans un document de six pages, les travaux effectués dans les quatre régions naturelles et la zone spéciale de Conakry ajoutent que 60,4% des communautés disent avoir bénéficié « des kits de lavage des mains, 47,5% ont été doté en chlore, en eau de javel et/ ou du savon. 48,00% ont reçu des kits de lavage des mains en chlore, en eau de javel et ou du savon».
Au cours des séries de sensibilisation et d’information sur le covid 19, les média ont constitué les premières sources de diffusion des informations portant le plan de riposte du gouvernement: « télévision 56,2%, la radio rurale et communautaire 46,8% et la radio nationale 40,0%», suivi des lieux de regroupements sociaux et causeries communautaires «Mosquée/Église 16,2%, école 12,1%, réunion d’associations 10,9%, l’hôpital 9,6%…».
Au terme des études, les organisateurs ont cependant souligné la détérioration des conditions vie des Guinéens. À en croire aux chiffres, les taux se fixent à «77,9%», soit plus de sept fois auparavant.
Pour améliorer la tendance, le consortium a adressé des recommandations dont entre autres: « mise en place des jurys citoyens (composé de personnes impartiales et reconnues pour leur intégrité) partout où le choix des microprojets est jugé lié à l’appartenance politique, organisation des sessions d’échange et de partage entre ANAFIC, les collectivités et les départements sectoriels concernés par ses réalisations, soutenir le suivi citoyen des investissements et le renforcement des initiatives de contrôle citoyen de l’action publique», ont-ils suggéré.
Mariam KANTE
Comment accéder à ce rapport Regard citoyen sur la gouvernance de la politique de riposte contre le Covid-19