Ce groupe d’amitié France-Guinée de l’Assemblée nationale a reçu une délégation composée du porte-parole du collectif pour la transition en Guinée (CGT) et des membres des familles de Ousmane Gaoula Diallo et Ibrahima Chérif Bah de l’UFDG. Au cours de cette rencontre, ces députés ont évoqué leurs préoccupations sur les cas des détenus politiques en Guinée.
A cet effet, ils ont exprimé leur solidarité avec les familles de détenus avant de formuler leur étonnement quant aux chefs d’inculpation de “fabrication et détention d’armes de guerre et atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation” communiqués par les autorités judiciaires de la Guinée.
«Les députés membres du groupe d’amitié font part de leur inquiétude face à la dégradation des conditions d’exercice des libertés d’expression et du mouvement en Guinée et exhortent les autorités du pays à garantir davantage les droits fondamentaux de ses citoyens et à faire preuve de discernement par la libération des responsables politiques d’opposition ainsi que des activites de la société civile actuellement détenus», signalent-ils dans un communiqué fait à cet effet.
Ces députés ont invité le gouvernement français à intervenir “auprès du régime d’Alpha Condé pour faire valoir la réprobation de la France à l’égard de ces pratiques autoritaires tout en lui exprimant sa disponibilité à accompagner la Guinée dans la mise en œuvre d’un dialogue politique apaisé favorisant la transition démocratique tant souhaitée par le peuple de Guinée”.
Moussa Keita