La session ordinaire du conseil des ministres, s’est tenue ce jeudi à Conakry. Plusieurs sujets concernant la vie nationale, y ont été abordés et de nouvelles instructions ont été données par le Président Alpha Condé, notamment au Secrétaire Général aux Affaires Religieuses et au Ministre en charge de l’Administration du territoire. Il leur a été demandé de veiller scrupuleusement au fonctionnement et au financement des organisations religieuses afin d’éviter de tomber dans un laxisme qui pourrait faciliter l’infiltration ou le soutien financier de certaines d’entre elles par des organisations jihadistes ou terroristes.
C’est sous la présidence du chef de l’Etat que s’est tenue cette session ordinaire du conseil des ministres. Alpha Condé dans sa prise de parole au titre du premier point à l’ordre du jour, a donné plusieurs instructions à son gouvernement.
<<Le président de la république a invité le premier ministre a diligenté la réalisation d’audite de certains établissements publics en vue de s’assurer de la qualité et de la gestion pratiquée dans ces entités. Le chef de l’État a instruit les ministres du pôle économique du gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires à la levée de tous les obstacles en rapport avec tous les projets d’infrastructures routières, Lola-Danènè et Boké-kébo >>, rapporte le porte-parole Aboubacar Sylla.
A tous les ministres, Alpha Condé ordonne de revoir leurs portefeuilles sectoriels pour identifier et lever tous les obstacles qui mettent un frein à leur développement.
<<Dans l’objectif d’amélioration de manière significative de capacité d’absorption de financement de la part de notre administration>>, précise-t-il.
L’une des recommandations d’Alpha Condé selon le ministre des transports, a aussi été le renforcement des mesures de prévention contre la COVID-19, notamment dans les gares routières.
<<Le président de la république a demandé au secrétaire général aux affaires religieuses ainsi qu’au ministre en charge de l’administration de veiller scrupuleusement au fonctionnement et au financement des organisations religieuses, afin d’éviter de tomber dans un laxisme qui pourrait faciliter l’infiltration ou le soutien financier de certaines d’entre elles par des organisations djihadistes ou terroristes.>>
Au-delà des présentations faites par quelques départements sectoriels et le compte rendu du Premier Ministre sur le conseil interministériel, la session dans les divers, a déploré les accusations de violation de droits de l’Homme par Amnesty International. Ainsi, les Ministres de la citoyenneté, de la Justice et de la Sécurité ont été mandaté de rencontrer la presse pour tenter d’édifier l’opinion nationale et internationale sur l’absence de fondement des accusations portées à l’encontre de l’Etat guinéen.
Mamoudoubabila KEITA