La présidente du Parti de l’Action Citoyenne pour le Travail (PACT) candidate à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020, a dévoilé hier dimanche, sa stratégie pour l’amélioration du Salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) du Guinéen. C’était au cours d’une rencontre hebdomadaire, dénommée l’assemblée générale du fouty-lafidi.
Tout au long des échanges avec les journalistes et citoyens qui ont participé à la rencontre, Dr Makalé a largement présenté son programme de gouvernance et a commenté l’actualité sociopolitique du pays.
Abordant son programme de gouvernance, qu’est l’augmentation du SIMIC à 1.320.000 fg (un million trois-cents vingt mille), la présidente du PACT compte se référer au principe de la répartition de la richesse au niveau des secteurs de l’emploi (public et privé) .
« Pour le SMIC, l’Etat va respecter ce que la loi dit et il va y avoir des discussions avec le secteur privé. C’est-à-dire l’Etat va renoncer à une partie de ce qui doit lui être versé pour permettre au secteur privé d’évoluer et de ne pas être trop gêné par les mesures d’augmentation du revenu des Guinéens. Vous avez le principe de répartition des marchés publics », a-t-elle entamé.
Par exemple, s’il y a dix marchés, poursuit-elle, il faut les repartir entre les médias. « Il ne faut pas simplement donner aux médias de votre bord comme ça se passe aujourd’hui. Car les sociétés de média ont des difficultés parce que leurs revenus ne sont pas conséquents. Donc la répartition de la manne publique va obligatoirement être introduite dans tous les domaines. Ce qui imposera aux employeurs de payer au moins leurs employés à un million trois-cents vingt mille francs guinéens », argumenté la candidate.
Pour Dr Makalé Traoré, cette augmentation du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) des travailleurs guinéens contribuera au renforcement de l’inclusion sociale, à la stabilité du pays et surtout à l’intégration des jeunes dans la fonction publique locale afin de les maintenir sur place.
Par ailleurs, sexprimant à cette occasion sur le séjour de la mission conjointe de la CEDEAO, l’UA et des Nations Unies dans le processus électoral, n‘étant pas satisfaite des recommandations des partenaires, Makalé a imposé deux conditions à la CENI qui sont entre autres :
Son engagement a fournir tous les partis politiques les PV des bureaux de vote et autoriser la presse de diffuser les résultats au fur et à mesure, dès après la fermeture des bureaux de vote.
Mariam KANTE