Dans un communiqué diffusé hier mardi, les tarifs des transports ont été réajustés. À compter de ce mercredi, le prix d’un tronçon interurbain est à 1500 fg au lieu du double à cela s’ajoute le port obligatoire des bavettes. Mais au cours de notre constat effectué à Kaloum, le mot d’ordre peine à être respecté.
À la gare routière de Boulbinet, le tronçon est fixé à 2000 fg à l’aller, et à 3000 fg au retour avant le coronavirus, nous apprend-on. Avec l’ordre du Chef de l’Etat, les chauffeurs de ce tronçon disent ramener leur ancien tarif.
«Sur l’autoroute, les passagers payent 1500 fg, mais si vous êtes qu’ici les passagers payent 2000 fg à aller et 3000 fg au retour parce que le passager est directement déposé à destination même parfois devant leurs portes avec ses bagages et surtout à cause des insulaires. Mais sur l’autoroute si tu prends un taxi pour la ville à 1500 fg, il te laisse quelque part et tu es obligé encore de marcher jusqu’à Boulbinet», explique Alhassane Touré, conducteur de taxi.
Nobstant le prix du transport, le port obligatoire des bavettes n’est pas appliqué à la lettre. Le chef de la section syndicale de Boulbinet se dit incapable d’exiger la règle.
« Les chauffeurs eux-mêmes ont évoqué ce problème ce matin pour que tous les passagers portent les bavettes, mais ce n’est pas respecté. Mais si nous les syndicats disons d’imposer cela, les passagers risquent de nous insulter, mais ils ne vont pas le faire à la police en cours de route, et nous, nous ne pouvons pas leur imposer», relate Moussa Camara, syndicat.
Mariam KANTE