24 heures après l’examen d’entrée en 7 années, les acteurs du secteur éducatif font leurs premiers constats, puis adresser des suggestions pour la réussite de ces examens nationaux.
Joint par la rédaction d’inquisiteur.net, le secrétaire général du syndicat national de l’éducation (SNE) s’est réjoui de la proactivité des autorités éducatives dans le déroulement de ces premières évaluations. Contrairement aux années antérieures, Michel Pépé remarque de nouvelles réformes en amont, et trouve les épreuves abordables en aval.
«Le ministère de l’éducation nationale a pu organiser cette première phase des examens de fin d’année, nonobstant les perturbations dues à la grève par endroits et aux manifestations politiques sans oublier la crise sanitaire. Les surveillants choisis étaient des enseignants contrairement aux années précédentes (…). Les kits sanitaires étaient à la rentrée des salles examens et la distanciation sociale était aussi respectée puisque l’effectif maximal était à 25 élèves. Par la suite il y a avait le thermo flash et chacun portait sa bavette», a félicité Michel Pépé.
Quant à la seconde phase de ces examens, le secrétaire du SNE souhaite l’implication des parents d’élèves à sensibiliser les candidats. Et plaide les autorités éducatives à circonscrire les épreuves dans les cours dispensés.
«Ce sont les phases ultimes parce que nous avons à faire avec les adolescents et les majeurs. Il va falloir beaucoup plus miser sur la sensibilisation, l’information et la communication pour que les parents s’impliquent aussi dans l’accompagnement psychologique de leurs enfants. Et aux autorités de tenir compte du niveau d’exécution des programmes et voir la situation exceptionnelle que nous sommes pour ne pas aussi envoyer les enfants vers des sujets qui seront hors du programme hors de portée. Les évaluations consistent à évaluer le niveau d’apprentissage des apprentissages, pas de coller les élèves», suggère le secrétaire du syndicat de l’éducation nationale.
Mariam KANTE