C’est un réseau de trafic d’enfants albinos qui a été démantelé par l’Office de Protection du Genre et de l’Enfance ce jeudi 9 juillet à Conakry. Ils sont au total 7 enfants albinos qui seraient kidnappés et exploités par six femmes.
Marie GOMEZ Directrice adjointe de l’OPROGEM (Office de Protection du Genre de l’Enfance et des Mœurs) revient sur les circonstances de ces arrestations.
Selon « Depuis un certain moment le ministère de la sécurité à travers l’OPROGEM et le comité national de lutte contre la traite des personnes ont engagé une lutte contre la traite des personnes surtout les femmes et les enfants dans tous les commissariats centraux de la capital. C’est dans cette optique que le commissariat central de Dixinn a interpellé ces femmes que vous voyez avec nous. Elles exploitent les enfants albinos.»
Poursuivant, elle affirme que les enfants albinos sont utilisés dans les rues pour mendier. « Certains d’entre eux sont utilisés pour vendre à la sauvette. 150 à 200000fg, c’est l’équivalent de la somme collectée chaque jour par ces albinos. Chacune de ces 6 femmes à son enfant à elle qu’elle exploite. A la fin de la journée les sommes sont collectées remis à la coordinatrice du réseau de trafic d’albinos Mariam DIALLO la quatre – vingtaine qui les partagent entre elles », explicite Marie GOMEZ Directrice adjointe de l’OPROGEM.
En outre, selon Marie GOMEZ, Ces femmes exploitent ces enfants albinos afin de tirer profits au détriment de ses enfants. Pourtant cette pratique est condamnée et punie par notre code pénal et le code l’enfant.
Mariam DIALLO la quatre vingtaine nie avoir exploité ces enfant Albinos qui ont été plusieurs recherchés par leurs parent, depuis leur disparition. « Ce sont mes connaissances qui m’ont permis d’avoir ces enfants. Je les déjà scolarisés mais comme l’école est fermée, je leur ai demandé de s’assoir devant la mosquée Fayçal pour mendier. Je ne leur ai pas dit d’aller quémander sur la route ou d’aller vendre. D’ailleurs moi c’est un enfant qui est à ma charge » s’est-elle défendue.
Ces albinos sont pour l’instant sous le contrôle de l’Office de Protection du Genre et de l’Enfance. Quant aux présumées coupables, elles seront présentées au procureur de la république pour la suite de la procédure.
La rédaction