Le phénomène de viole devient de plus en plus récurent en Guinée. Ce mercredi 01 juillet 2020 un autre cas été présenté par l’Office de Protection du Genre de l’Enfance et Mœurs (OPROGEM), Il s’agit d’un homme d’une quarantaine d’années, cordonnier de profession au grand marché de Taouyah dans la commune de Ratoma, qui aurait doigté une fillette de 7ans.
L’acte s’est produit le 27 juin 2020. Tout serait parti, d’après les explications de la mère de la victime, par le fait que l’enfant s’était rendue dans l’atelier de cordonnerie du présumé auteur pour faire réparer sa paire de chaussures.

«Moi j’étais sortie pour aller chercher ma marchandise dans la voiture. Mais en partant ma fille m’avait dit que sa chaussure est coupée, je lui ai dit d’attendre à mon retour que j’allais payer une nouvelle paire pour elle. À mon retour, je lui ai demandé de partir à la maison, elle était en compagnie d’une femme enceinte qui vit actuellement chez moi. Quand je suis revenue à mon tour à la maison, j’ai vu ma fille entrain de porter ses chaussures et lui ai demandé comment elle a fait pour réparer sa chaussure. Fatoumata m’a répondu qu’elle avait été chez le monsieur pour réparer sa chaussure, que le monsieur a arrangé la paire et ensuite a fait rentrer sa main dans son caleçon » a-t-elle expliqué.
Saisi sur la question, le commissariat urbain de Taouyah centre, a fait à son tour, référence à LOPROGEM qui dit avoir saisie la médecine légale qui a approuvé que la défloraison était récente.

«Qu’il y avait des gouttelettes de sang et deuxièmement, la partie la plus importante c’est la position des blessures, la petite a subi des lésions au niveau à 7h Et à 8h » explique à son tour Le commissaire Henry Fac chef de département du Genre et l’enfance.
Quant à incriminé, l’âgé de 47 reconnaît avoir toujours appelé la petite ma future femme et atteste que ce jour, la fillette avait été présente dans son atelier de cordonnerie. Mais ni en évidence ceux dont il est reproché.
En effet, juste à un jour après la fin du mois dédié aux enfants du monde, L’OPROGEM se félicite d’avoir mis hors d’état de nuire en cette année 2020 treize (13) violeurs d’enfants derrière les barreaux. Mais tout de même les parents sont invités à la vigilance.
Maké FOFANA