À l’issue d’une plénière tenue le 11 juin 2020, La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a proposé que le premier tour de l’élection présidentielle se tienne le 18 octobre prochain. Mais il revient au président de la République d’entériner la date.
Mais avant un délai de 15 jours est prévu pour une opération de révision à titre exceptionnel des listes électorales. Une proposition qui suscite des controverses dans l’arène politique guinéenne. Sur le sujet, le président du parti RPR Coordinateur national de la Coalition de l’Opposition Extraparlementaire (CODEP) donné son avis.
«Pour moi la date du 18 Octobre n’est pas respectable vu la situation actuelle du pays, à moins qu’ils veulent organiser une élection présidentielle bâclée non inclusive. Car il faut un dialogue inclusif et une date consensuelle entre les acteurs », a affirmé Diabaty Doré.
Ensuite, « avec cette proposition de date, la CENI est en train de mettre sa crédibilité et son indépendance en doute. Il ne faudrait pas que, nous assistions a la même chose comme l’organisation des législatives dernières. De report en report ça n’honore pas notre pays et notre démocratie » a-t-il regretté.
Pour rappel, la révision annoncée consistera à vérifier l’enrôler des deux millions quatre cent trente-huit mille neuf cent quatre-vingt-douze(2.438.992) électeurs mis de côté lors des scrutins du 22 mars 2020. Et l’enrôlement des électeurs ayant 18 ans révolus.
Pour l’heure les attentions restent braquées sur le chef de l’Etat pour le maintien ou pas de la date annoncée par la CENI.
Maké FOFANA