Le personnel de l’hôtel ONONO s’est vu soumettre un document pour signature dont l’objet est : sauvegarde ONOMO Covid 19. Il ne s’agit là, ni plus ni moins que d’un document dans lequel chaque salarié s’engage à renoncer à 25% de son salaire en vue de soutenir l’hôtel à sauvegarder le maximum d’emploi en cette période de crise sanitaire.
Tout a été minutieusement préparé par la Direction générale qui s’est offert les services d’un huissier pour attester que chaque salarié a consenti à un tel sacrifice sans aucune forme de pression.
Pourtant, il n’en est rien. Il serait absurde pour un travailleur d’aller contre cette mesure de ponction salariale s’il tient à son emploi.
Ce qui est plus absurde encore dans cette situation, c’est le fait que l’hôtel ONONO contrairement à certains hôtels de la capitale qui ont presque fermé par manque de clients, a été choisi par l’Etat guinéen pour héberger certains malades de la Covid 19. Il y’a donc du travail à faire tous les jours presque comme d ‘habitude. Une bonne soixantaine de clients prennent leur aise là-bas, aux petits soins des travailleurs. Alors pourquoi procéder à une ponction sur les salaires ?
En fin, cette mesure austère de la direction générale de l’hôtel Onomo n’est pas du tout équitable. Les 25% de ponction sur les salaires s’appliquent à tous les travailleurs sans distinction aucune. Tenez, un employé expatrié touche plus qu’un employé guinéen de grade inférieur.
Un responsable touche moins qu’un plongeur. Comment peut-on soustrait 25% du salaire de base de tous ce monde or certains gagnent bien moins que d’autres ?
La dernière question à se poser c’est bien de savoir, qui en fin de compte supporte les contrecoups de la crise sanitaire liée à la covid19 ?
Ci-dessous la copie du document
La rédaction