Celui qui semble être l’auteur du viol est voisin à la famille de la jeune victime. Il travaille dans un garage du quartier et serait passé à l’acte dans les parages. La mère de la fillette n’a pas eu assez de mal à se rendre compte du changement dans le comportement de son enfant. Après lui avoir posé des questions, cette dernière va lui décrire, à sa façon les conditions dans lesquelles elle a été violée.
La mère sous le choc informera le voisinage mais surtout, le tuteur du jeune incriminé dans le récit de la victime, qui est en fait un béret rouge, en service au BATA.
Des examens médico-légaux ont été effectués sur la fillette par le professeur Hassane Bah qui conclura qu’elle a été effectivement déflorée.
Depuis près d’une semaine, les choses traînent en dépit de la plainte portée par la mère. L’oprogem saisi, a mis en branle son arsenal d’enquête en vue de mettre le grappin sur le jeune garçon incriminé qui semble avoir disparu du quartier depuis que le bruit du viol court.
Ce qui est ahurissant dans cette histoire, ce sont les pressions exercées sur la mère de la fillette violée par le concessionnaire de la maison qu’elle habite et par son propre père. Le concessionnaire souhaite que cette affaire ne soit pas ébruitée au risque de nuire à la réputation de ses bâtiments et qu’en cas de médiatisation de ce viol, la mère, sa fille victime et son mari qui est un malvoyant risquent tous d‘être mis à la porte.
Pour l’heure, la fillette est entre de bonnes mains cependant, la peur ne réside non pas dans le camp de l’auteur du viol mais, dans celui de la victime.
La rédaction