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Gestion du Covid 19: l’ONG Alima accusée de mauvais traitements

LA REDACTION by LA REDACTION
mai 3, 2020
in Actualités, Santé
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Gestion du Covid 19: l’ONG Alima accusée de mauvais traitements
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L’ONG Alima est cette structure qui a été retenue pour la prise en charge alimentaire des patients atteints du Covid 19, et de l’entretien du personnel soignant. Mais depuis l’obtention de son contrat, cette structure étrangère ne cesse de faire parler d’elle au CTE de Donka. 

Les plaintes ont débuté par les patients hospitalisés à Donka. Ces malades reprochent de l’ONG la mauvaise prestation dans la préparation de leur nourriture.

Pour dix heures de corvées, disent les plaignants, impossible d’obtenir plus d’un repas au quotidien,  à plus forte raison un salaire. À cela s’ajoute le manque de sécurité dans le travail. D’où leur exposition à de forte contamination. Contacté par la rédaction d’inquisiteur.net, deux anciens hygiénistes de l’ère Ebola ont confirmé cette information.

«L’ONG Alima a lancé un appel d’offre et on a postulé là-bas. Après quatre jours, ils nous ont appelés. Il y avait beaucoup d’anciens hygiénistes de la période d’Ebola ce jour. Au cours de notre interview, j’ai demandé s’il y avait des mesures d’accompagnements et les primes. Je leur ai demandé combien j’aurai comme salaire ? Ils m’ont dit que l’administration n’a rien proposé d’abord, mais que nous allions supporter nos charges. Ensuite ils nous ont dit que nous serions payés quotidiennement, mais sans nous dire le montant.

On a commencé le travail dans l’espoir d’être rémunéré, mais malheureusement même le manger qui vient n’est pas suffisant. Il y a des fiches de renseignement que nous émargeons matin et soir. 

Le gros problème c’est au niveau de la sécurité des malades guéris et nous les hygiénistes. Car une fois qu’ils (malades) sont déclarés guéris, ils rentrent avec les anciens habits infectés chez eux. Or, ces personnes guéries doivent être désinfectées et laisser ces habits-là. Et entre les malades et nous, il n’y a que cinq mètres. Et ces malades passent tout leur temps à cracher auprès de nous. C’est pourquoi j’ai personnellement démissionné », nous a révélé cet ancien hygiéniste du CTE de wonkinfong.

Notre deuxième contact est une femme. Elle déplore également les conditions de travail.

«Moi j’ai commencé à travailler le 25 mars. Ce jour, ils ont dit de rester à l’écoute. Entre temps, j’ai vu les travailleurs se plaindre. Puisqu’ils (les agents hygiénistes qui avaient assuré la garde ndlr) m’avaient confié qu’ils étaient obligés de prendre les aliments des malades. En plus les protocoles n’ont pas été respectés. 

Après quelques semaines, ils m’ont appelé, et nous avons fait une interview. Au cours de cette interview, ils m’ont demandé si j’avais une expérience dans la gestion d’une épidémie, je leur ai dit que j’étais hygiéniste en temps d’Ebola au CTE de Coyah. Et je leur ai démontré toutes les étapes que j’ai apprises. À mon tour, je leur ai demandé pourquoi les hygiénistes sont exposés, ils n’ont aucune combinaison pour se protéger ? Ils m’ont répondu que la gestion de la pandémie n’est pas comme celle de l’épidémie (…).

En effet on porte la combinaison pour le nettoyage des salles, des latrines et des vaisselles, pour 45 minutes. Normalement, nous devons avoir deux jus et une boîte d’eau pour nous rafraîchir. En plus, après les travaux, les hygiénistes vont se pulvériser, changer leur combinaison et leurs bottes avant de rentrer chez soi. Mais aucune des mesures de protection n’est respectée par l’ONG Alima. C’est tout à fait le contraire. Au lieu de passer 45 minutes dans la combinaison, certains y font plus de deux heures. Quant au payement, j’apprends qu’on donne 1 million 900 mille chaque 15 jours, et qu’un hygiéniste a été remercié avant hier avec une somme de 1 million 200 mille, m’apprend-on».

Bien que notre interlocutrice soit animée d’esprit patriotisme, elle en appelle à la responsabilité des autorités sanitaires et attire l’attention du Chef de l’Etat.

Mariam KANTE 

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