La culture guinéenne a subi un rude coup hier vendredi 24 avril 2020, suite à l’annonce du décès de l’artiste Hadja Kadé Diawara, à l’âge de 80 ans. Reconnue pour ses gloires des années post-indépendantes guinéennes, l’encyclopédie musicale guinéenne à la voix limpide pure et inoxydable Hadja Kadé Diawara a consacré sa vie entière à porter haut et fort le répertoire musical guinéen. Après 53 ans pour la défense du riche patrimoine culturel guinéen à travers la musique, celle qu’on appelle « L’archange du mandingue » reçoit tous les hommages d’une fille de sa terre natale.
La mort de celle qui a été une source de connaissance, un monument pour la culture guinéenne voire africaine a surpris de plus le peuple de Guinée. Durant un demi-siècle de musiques imbibées de succès, de gloire et de privilège, Hadja Kadé a, de par la qualité de ses productions, de par la sagesse de ses thèmes, le tout dans une galaxie de sonorité envoûtante et parfois langoureuse, défié l’imagination des hommes et la marche du temps. Mais après des années de misère, la Diva de la musique guinéenne « Hadja Kadé Diawara » avait bénéficié d’une renaissance grâce à l’investissement de Lamine Guirassy, PDG d’Hadafo Médias qui l’offert un album à titre de remerciement. Connue pour ses célèbres tubes « Am’Bo », »Nanfoulé », »Nanibaly », l’archange du mandingue est décédée ce vendredi, à l’âge de 80 ans, par suite de maladies.
A moins de 24 heures de sa disparition, la fable reçoit tous les honneurs et hommages dignes du public guinéen qu’elle a nourri depuis tout ce temps. Des hommes politiques, culturels et même des citoyens lambdas lui ont adressé des mérites à titre posthume.
Ci-dessous, les captures des hommages adressés à la défunte.
Mariam KANTE