Le Front National pour la Défense de la Constitution a réagi suite à la non autorisation de la marche du 05 mars par les autorités communales. Ce qui l’a contraint d’avorter ladite marche et proclamer une journée de résistance active.
La volonté du FNDC de mobiliser 2 millions de Guinéens a été étouffée dans l’œuf par les municipalités de Matoto et Matam. D’où l’obligation de se plier à la décision de l’Etat. Et en lieu et place, la marche a été transformée en une résistance active.
Le front conçoit ce refus des autorités de saper l’attention de l’opinion à leur faire croire que le FNDC organise des marches illégales.
«Aujourd’hui, tout le monde a su que c’est le gouvernement qui interdit et qui continue à interdire systématiquement les manifestations pacifiques demandées par les paisibles citoyens, en violation flagrante de l’article 10 de la constitution guinéenne», a condamné le chargé des opérations du FNDC.
Toutefois, Ibrahima Diallo reste convaincu que le refus des autorités ne traduit point leur relâche. Invitant leurs militants à continuer, le chargé des opérations prévoit un autre planning.
«Nous demandons aux citoyens de continuer la résistance active et permanente. Nous allons nous retrouver pour donner la suite de nos actions pour la semaine prochaine», a-t-il affirmé.
Mariam KANTE