Dans la poursuite de leur appel à la résistance active, le FNDC annonce que le 1er mars prochain sera l’assaut final contre le troisième mandat. Et c’est le jour que les scrutins (législatifs et référendaire) sont programmés.
Le Front National pour la Défense de la Constitution appel à des manifestations contre l’adoption d’une nouvelle constitution. Ces protestations s’inscrivent dans l’optique d’empêcher la tenue du scrutin prévu dans une semaine. C’est ce qu’a affirmé le chargé des opérations et stratégies du FNDC.
«Vous savez le président de la République a annoncé la date du 1er mars pour officialiser son projet de coup d’Etat constitutionnel. Donc pour nous, la dernière semaine prochaine, elle est décisive. C’est cette semaine qui nous mène vers le 1er mars, donc cette date marquera le baptême de la fin de l’alternance démocratique en Guinée. Donc la semaine de la fin du baptême de l’alternance démocratique en Guinée ou le début de la fin d’une dictature qui n’ a que trop duré», martèle Ibrahima Diallo, chez les grandes gueules de ce mercredi.
Généralement, les manifestations du FNDC sont souvent soldées par les violences et destructions. Et le front reste l’unique inculpé. Quant au concerné, il rejette la responsabilité à l’Etat.
«Le FNDC ne va jamais cautionner les violences. On n’a jamais demandé à quelqu’un d’aller brûler un marché, c’est les policiers qui sont allés brûler, nous n’avons jamais demandé d’aller brûler la casse, et ça, c’est les policiers et gendarmes qui l’ont fait et également, nous n’avons jamais demandé aux citoyens de brutaliser les autres qui ne sont pas concernés par la manifestation. Et ce n’est pas le FNDC qui a pris la femme de Wanindara comme bouclier », a-t-il répliqué.
A noter que les manifestations actives et permanentes contre l’éventuel troisième mandat vont se poursuivre demain jeudi, selon le calendrier du FNDC.
Mariam KANTE