24 agents mixtes venus des ministères de la Sécurité et de la protection civile, de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation ont suivi trois (3) jours de formations, sur le système national d’identification de la carte d’identité biométrique. C’est le ministre Albert Damantang Camara qui a procédé au lancement des activités dans les locaux de son département.
Pour faire face à la montée du terrorisme et les criminalités transfrontalières, le gouvernement s’est engagé à sécuriser les documents d’identification. Ainsi, par le biais de ces deux ministères, la population sera dotée de carte d’identité et l’extrait d’acte de naissances sécurisées à partir du 20 janvier, rassure le chargé du projet.
« Pour avoir la carte d’identité biométrique et l’acte de naissance numérisé et sécurisé, il faut passer par l’Etat civil. Vous ne pourrez plus venir un matin dire que vous voulez la carte d’identité si vous n’êtes pas passés à l’Administration du Territoire pour avoir l’acte d’État civil numérisé. Parce que dès que vous allez commencer votre premier enrôlement au niveau de l’Administration du Territoire les données seront automatiquement communiquées à la police. Donc il n’y a pas de fraude possible », a fait savoir Mamadouba Paye Camara, commissaire divisionnaire de police et chef du projet de la carte d’identité nationale.
Ensuite, il précise: « on ne va pas dire directement qu’on a lancé la carte d’identité nationale biométrique que ceux qui sont en cours ne sont plus valides. Les deux vont partir de pair. Une fois qu’on va commencer la délivrance des cartes d’identités nationales biométrique, les anciennes cartes ne seront plus éditées », a-t-il martelé.
Le ministre Damantang quant à lui, a parlé de la nécessité de mettre en place une carte d’identité nationale biométrique, et a tout de même énuméré de nombreuses avancées en matière de protection contre la fraude et les attaques frauduleuses de ces documents.
«Nous allons avoir des données biométriques avec un système par exemple de reconnaissance spéciale qui est unique dans la sous-région nous allons, rejoindre les standards internationaux d’identification notamment ceux de la CEDEAO. Donc, c’est un moment particulier pour notre pays, des millions de guinéens vont se retrouver dans un cadre approprier d’identification et c’est ce qui va leur suivre pour le restant de leur vie . . . La Guinée ne peut pas se permettre d’être un pays dont on se doute des documents d’identification », a averti le ministre de la Sécurité et de la protection civile.
Rappelons que cette nouvelle carte biométrique coûte 100. 000 GNF l’unité.
Maké Fofana