Le Cercle des Jeunes Cadres Leaders, cest le nom d’une association qui vient de naître en Guinée. Elle a été officiellement présentée ce vendredi 03 janvier 2020 à la maison de la presse de Conakry. La structure est essentiellement composée de jeunes fonctionnaires de la Présidence de la République, de différents ministères, des organisations de la société civile et des partis politiques. Elle se fixe pour objectif de contribuer à la paix pour un déroulement heureux des élections législatives.
Dans le but de prévenir les incidents afin que les élections législatives se tiennent dans un climat de paix et de quiétude, le Cercle des Jeunes Cadres Leaders, entend créer un espace d’échanges pour les partis compétiteurs en vue de battre campagne de façon intellectuelle dans le calme et dans la sérénité.
Ainsi, pour réussir dans ce projet, l’association mise sur la participation active des jeunes dans les débats politique. Elle envisage aussi de changer l’image ou certaines pratiques dans les différents partis politiques.
« Les lobbys sont des groupements qui font des propositions de lois et des choses pour la société. Et dire que c’est comme ça elles devraient être ou le contraire. On change le mal, on fait des propositions pour que la société avance…», a indiqué Bangaly David CISSE, Président de l’association.
Dans la même adresse, l’association a interpellé les partis politiques, les acteurs de la société civile, les jeunes, les forces de l’ordre et les institutions nationales et internationales, de contribuer à la préservation de la paix dans le pays.
« Que chacun de son pouvoir, petit qu’il soit, oeuvre pour que la paix règne en Guinée. Que chacun de nous fasse un pas vers la paix ! Que chacun banisse la violence, car la violence n’a jamais été la solution pour les hommes depuis la naissance de l’humanité. Nous devons chasser dans nos coeurs, la haine de la manipulation politique. C’est seulement dans les périodes électorales que les propos de va-en-guerre atteignent ce niveau. Banissons cette comédie politique… », plaide Mariam Kourouma, membre de l’association.
Cette déclaration se tient à un moment où les incertitudes règnent encore par rapport à la tenue ou non des élections législatives.
Maké FOFANA
