A Conakry, des opérateurs de saisie et des superviseurs de l’enrôlement des électeurs, étaient fortement mobilisés ce jeudi devant le siège de la société ETI-4ID pour réclamer le paiement du reste de leurs primes de travail.
Pour rappelle, le 21 novembre dernier, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), avait lancé les opérations d’enrôlement de tous les électeurs Guinéens, en prélude aux élections législatives, prévues pour le 16 février 2020.
Durant près d’un mois, cette opération de recensement des électeurs, s’est déroulée sur l’ensemble du territoire national et dans 25 Ambassades et consulats retenus à l’extérieur du pays.
Près d’un mois après ces opérations, les agents recenseurs et les superviseurs expriment ne pas encore être en possession de leurs dus. C’est pourquoi, ce jeudi 02 janvier 2020, ils ont manifesté leur ras-le-bol devant le siège de la société ETI-4ID, qui les a recrutés.
« Ils avaient dit qu’ils allaient nous payer après le travail. Ils ont payé quelques tranches. Quatre tranches pour les superviseurs, la première 1.300.000, le transport y compris. La deuxièmement tranche de 800.000, la troisième de 1.800.000 et quatrième tranche 800.000. C’est la cinquième tranche qu’ils nous doivent maintenant à la valeur de 1.993.153 francs guinéens. Ils ont payé certains, mais il y a d’autres aussi qui restent », explique un des jeunes sous couvert d’anonymat.
Poursuivant, il précise que depuis le 19 décembre, leur contrat a pris fin avec la soctiété ITE qui peine à s’acquiter du reste de son devoir.
« Il nous disent que le comptable est parti à la banque depuis 14 heures et jusque-là on est assis en train d’attendre on le voit pas », ajoute un autre.
À noter que au moment où nous quittions les lieux à 18 heures, rien n’avait été acquis par les jeunes manifestants. Tard la nuit, des informations nous sont parvenues que le virement avait été fait sur les comptes des personnes concernées.
Maké FOFANA