Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a tenu une assemblée générale ce samedi 21 décembre 2019 à son siège à Conakry. A l’ordre du jour, trois points étaient à débattre. Il s’agit entre autres du compte rendu de sa récente rencontre avec le comité de pilotage, suivi de la validation des résultats de l’assainissement du fichier des enseignants et enfin, les dispositions prisesface à la situation.
A l’entame de cette assemblée, Aboubacar Soumah, Secrétaire Généraldu SLECG, est revenu sur leur rencontre avec l’inspection générale du travail et les autres membres du comité de recensement du personnel enseignant. En suite, il a rappelé au gouvernement, la décision de sa base de ne plus figurer dans la commission de recensement des enseignants.
« Au nom de tous les enseignantes et enseignants de Guinée, nous décidons de ne plus retourner dans les travaux de commission pour l’assainissement général du système éducatif », a fait savoir le patron du SLECG.
Dans le même discours, Aboubacar Soumah, a exigé du gouvernement, l’ouverture des négociations autour de deux points : « discutions sur les 8 millions, parce que nous avons dit que c’est négociable et l’engagement sans conditions des contractuels », rappelle le syndicaliste.
Poursuivant, le Secrétaire Général du SLECG, n’a pas manqué d’inviter les siens à la mobilisation et à la sérénité dans leur lutte syndicale.
»J’invite beaucoup à la prudence, parce que ils sont prêts. Nous avons les informations à travers lesquelles, ils ont déboursé déjà de l’argent pour aller vous corrompre dans les établissements pour ne pas que vous acceptiez, de suivre le mot d’ordre de grève du SLECG que nous allons lancer. Ils prendront toutes sortes de tintamarres pour nous opposer. Donc, ne vous laissez jamais atteindre », a-t-il averti.
Avant de lever la séance, les responsables des différents bureaux du SLECG dans les 5 communes de Conakry et des localités en environnantes, ont exprimé être prêts pour répondre au mot d’ordre de grève qui serait lancé à la reprise des cours après les congés.
Maké FOFANA