A l’assemblée générale hebdomadaire de l’UFR de ce samedi, le Vice-président du parti, a répondu à Faya Millimono du Bloc Libéral qui fustige leur présence au dialogue du comité de suivi. Boubacar Barry, dans ses propos, a déclaré que leur formation politique n’a pas besoin de recevoir une leçon d’un leader politique.
Au regard de leur divergence de vue sur la reprise du dialogue politique, le BL et l’UFR, semblent s’engager dans une nouvelle bataille. Faya Millimono, très souvent connu dans ses discours de »vérité », s’est à nouveau attaqué à ses deux gros challengers dans l’opposition. Selon lui, Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo, ont toujours travaillé avec le Président Alpha Conadé, quand il s’agit de se partager le butin.
« Ils se trouvent à une table pour discuter au grand dam des autres partis », fustige le Président du BL.
Cette déclaration du leader du Bloc Libéral, ne passe pas sous silence au sein de l’UFR de Sidya Touré. Le Vice-président du parti a répliqué ce samedi à la sortie Faya Millimono.
« Notre Président est bon combattant, il a toujours fait ses preuves. J’ai lu sur un site de la place, a travers lequel, un leader s’est attaqué à nous. Je profite de l’occasion pour lui dire que nous n’avons aucune leçon à recevoir de lui. On n’acceptera jamais une leçon venant d’un autre leader. Qu’il utilise son micro pour avoir un poids dans l’échiquier politique Guinéen » déclare Boubacar Barry, Vice-président de l’UFR.
A l’Union des Forces Républicaines, les cadres du parti justifient leur présence au dialogue initié par le Premier Ministre, pour tenter de résoudre la crise politique qui mine la Guinée depuis un certain temps.
« Un comité a été mis en place pour gérer le dialogue entre nous. Quand on a commencé les questions liées au parachèvement des élections communales le 5 décembre, on a demandé la CENI et à l’Administration, de donner les résultats de chaque quartier et commune. On s’est réuni aussi le 11 Décembre, mais à notre surprise, il n’y a pas eu d’information, on s’est rendu compte qu’il n’y a pas de volonté. C’est toutes ces raisons qui nous ont motivé à se retirer du dialogue », fait savoir l’ancien Ministre.
Mamady Kansan DOUMBOUYA