Le procès en appel des leaders du FNDC, a été renvoyé ce jeudi 05 décembre 2019, devant l’institution gardienne des lois, la Cour Constitutionnelle. La décision fait suite à la demande formulée par les avocats de la défense.
Selon les procédures, les arrêts sur les dossiers des leaders du Front National pour la Défense de la Constitution, vont être disponibles le lundi 09 décembre prochain. Ils seront ensuite transmis à la cour constitutionnelle suite à l’exception soulevée par la défense. Le sursis à statuer a aussi été accepté par la Cour d’Appel de Conakry.
« La Cour a renvoyé l’affaire devant la Cour Constitutionnelle et a ordonné le sursis à statuer jusqu’à ce que la celle-ci se prononce. C’est pour dire, l’affaire ici est suspendue d’abord en attendant l’arrêt de la Cour Constitutionnelle. C’est pour vous dire encore une fois, si on veut on peut. Nous avons trois dossiers ici dans lesquels nous avons déposé les conclusions devant la chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Conakry. Les réactions, la position du Procureur du Ministère Public, a aussi soutenu notre demande et la Cour aussi a honoré le sursis à statuer c’est à dire la Cour d’Appel de Conakry, ne va pas d’abord se prononcer jusqu’à ce que la Cour Constitutionnelle se prononce », explique Maître Hamidou Barry avocat à la Cour.
Abdourahamane Sanoh, Coordinateur du (FNDC), tient au respect de la constitution, mais également à la limitation des mandats présidentiels, a-t-il réaffirmé.
« Il n’y a pas d’alternative à ce que la constitution soit respectée. Elle va s’imposer ou par l’intelligence et la sagesse de ceux qui veulent tromper, ou ça va s’imposer à l’engagement du FNDC qui porte les aspirations du peuple. Il n’y a pas de négociation possible. Il n’y a pas de dialogue autour du troisième mandat ça doit être respecté. Ça va s’imposer à tout le monde y compris à Monsieur Alpha Condé », déclare Abdourahamane Sanoh.
Maké FOFANA