Dans la poursuite des consultations nationales sur la constitution et sur les élections législatives, le Premier Ministre a reçu ce mercredi 18 septembre 2019, les responsables de la CONASOC. Le président de cette organisation de la société civile, a déclaré sa sortie d’audience, être favorable à une nouvelle constitution.
L’un après l’autre, la consultation en cours à la primature, poursuit son court normal à l’initiative du président Alpha Condé. Ce mercredi, les membres de la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile, étaient en face du Premier Ministre Kassory Fofana. A leur sortie, le président de l’organisation accompagné de ses membres, a dit « OUI » à une nouvelle constitution. Mais il suggère qu’elle soit soumise à l’approbation du peuple.
« Je fais parti des gens qui pensent que la constitution doit changer, parce que toutes les constitutions que nous avons eu en Guinée et toutes les constitutions que vous connaissez à travers le monde, ont connu la participation de leur peuple. La Guinée est le seul pays dont la constitution n’a été soumise à l’approbation effective du peuple, c’est-à-dire, que le peuple n’a pas été consulté. Nous pensons que si le peuple n’a pas été consulté, c’est une grave erreur qu’il faut corriger », justifie Mamady Keita.
Sur la question des élections législatives programmées par la CENI pour le 28 décembre 2019, le président de la CONASOC, laisse entendre que l’institution électorale est mieux placée pour définir son chronogramme.
« Il revient effectivement à cette CENI de faire en sorte que la promesse qu’ils ont eu à prendre, soit tenue. Ça veut dire qu’il faut mettre les bouchés troubles, mais tout dépendra des deux parties parce que on va aux élections quand il y a la mouvance et l’opposition. Je pense que maintenant, qu’ils doivent se mettre au tour de la table et au niveau du problème de la constitution et au niveau de cette consultation, tout le monde doit venir », affirme-t-il.
Il faut rappeler que cette plateforme de la société civile, est perçue comme un instrument du pouvoir en place au sein de l’opposition.
Maké FOFANA