Comme annoncé par le Ministre des Travaux Publics, la route nationale N°1 a effectivement repris son trafic normal ce lundi 02 septembre après une semaine de travaux. Sur les lieux, la boue qui s’est répandue sur la voie a été complètement déchargée et les embouteillages ont aussi disparu. Mais en ce premier jour après la réfection, la circulation n’a pas connu sa fluidité ordinaire. Durant plusieurs heures, notre rédaction n’a constaté que la fréquentation des camions gros porteurs et des motards.
C’est aux environs de midi de ce lundi 2 septembre 2019, qu’une équipe de la rédaction d’inquisiteur.net, s’est rendue au pont Kaka. Objectif, constater l’effectivité de la fin des travaux annoncée quelques jours plus tôt par le ministre des TP. Sur les lieux, les usagers nous apprennent que le rétablissement normal de la circulation a été fait aux environs de 9heures à leur satisfaction.
« Nous sommes un peu satisfaits de l’état de la route parce que les embouteillages qui nous fatiguaient sont finis. Mais la dégradation de la route reste encore notre inquiétude », exprime Abdourahamane Sow.
Tout au long de notre parcours sur les lieux, l’on se rend compte que la réhabilitation de cette voie ne met pas fin au calvaire des usagers sur cette route nationale numéro 1 qui relie Conakry à l’intérieur du pays. Depuis vendredi, un camion remorque s’est écroulé sur le trajet reliant Bangouya à Kouriah. Ce qui empêche encore les chauffeurs de se rendre à Kindia.
« Il y a encore un autre embouteillage entre Kouriah-Bangouya. La route de ce côté, n’est pas du tout à fait praticable et il y a quatre jours, un camion s’est aussi renversé sur la route. Quand les autorités étaient venues le vendredi, elles nous ont rassuré de l’enlever, mais le voilà toujours ici. Cela qui fait qu’on ne parvient pas à circuler malgré la reprise la réparation de la route. Les chauffeurs qui quittent Kindia pour Coyah, par exemple, sont obligés de faire descendre leurs passagers à mi-chemin car, ils ne peuvent pas traverser Bangouya », témoigne Abdoulaye Bangoura, chauffeur.
« Nous prions le Président de la République, de s’impliquer lui-même, pour nous offrir de bonnes infrastructures routières. Actuellement, vous ne pouvez pas parcourir ne serait-ce qu’une région sans tomber dans les pétrins et stress », ajoute ce conducteur.
Malgré la réhabilitation de ce tronçon, les fissures qui ont engendré le drainage de la boue sur la route, pourraient en cas de forte pluie, provoquer un autre éboulement au niveau des falaises si les mesures palliatives ne sont pas prévues.
Mariam Kanté, de retour de Kouriah