La Coalition Guinéenne pour la Cour Pénale Internationale (CGCPI), a célébré ce jeudi en différé, la journée mondiale de la justice internationale. Une journée qui marque la création de la CPI le 17 juillet 1998. La CGCPI a célébré cette journée par une conférence de presse tenue à Conakry. Au cours de cette rencontre, la CGCPI a interpellé la Cour Pénale Internationale, sur plusieurs situations de violations de lois et des droits publics en Guinée. Il s’agit notamment de l’interdiction des manifestations.
Le 17 juillet 1998, le statut de la Cour Pénale internationale a été adopté à Rome. C’est pour marquer cet anniversaire fondateur, que la journée du 17 juillet a été décrétée « Journée de la Justice Internationale ».
Cette année, pour célébrer la journée, la Coalition Guinéenne pour la CPI, a organisé un point de presse à la maison de la presse de Conakry. Dans sa déclaration, la CGCPI s’est dit être en droit de prévenir l’opinion nationale et internationale sur la situation politique de la Guinée et les risque qui en cours. La coalition parle notamment, de l’interdiction des manifestations publiques dans le pays, l’éventualité d’une modification de la constitutionnelle et le dossier du 28 septembre 2009.
Parlant de la volonté du pouvoir à modifier la constitution, la CGCPI, estime que ce projet peut drainer le pays dans des situations inimaginables.
« La CGCPI, affirme solennellement son opposition à l’adoption d’une nouvelle constitution et à un troisième mandat. Notre organisation, précise qu’un tel projet ne constitue nullement une priorité pour la Guinée et risque d’engendrer des conséquences graves et inimaginables pour des populations guinéennes. Il pourrait entraîner des crimes graves relevant de la compétence de la cour pénale internationale », ajoute l’organisation.
S’agissant du dossier des massacres du 28 septembre 2009, la coalition dénonce la lenteur des procédures. Elle sollicite auprès du gouvernement et de la CPI, l’organisation du procès tant attendu. Mais avant, la CGCPI souhaite une assistante médicale et une indemnisation provisoire des victimes.
« A la cour pénale internationale de prendre en charge l’affaire du 28 septembre », plaide la coalition.
La Coalition Guinéenne pour la CPI, interpelle également la Cour Pénale sur les violations des droits de l’homme notamment, l’interdiction des manifestations publiques dans le pays.
La Coalition Guinéenne, est membres de la Coalition Mondiale pour la Cour Pénale Internationale et du réseau africain pour la justice pénale internationale. Elle annonce la saisie très prochaine des juridictions internationales, pour éviter le pire sur le projet d’élaboration d’une nouvelle constitution en Guinée, qui selon elle, serait illégale.
Maké FOFANA