Docteur Ousmane Kaba, a présidé l’assemblée générale hebdomadaire de son parti ce samedi à Conakry. Au cours cette rencontre avec ses militants, le président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualités. Il s’est aussi interrogé sur la gestion faite des ressources minières du pays face aux énormes défis de développement auxquels la Guinée reste confrontée.
Devant ses militants et camarades responsables du PADES, Docteur Ousmane Kaba, s’est fait plusieurs interrogations quant à l’avenir de la Guinée. Selon lui, il est grand temps que la jeunesse se bouge pour changer l’état actuel du pays.
<< Est ce que la Guinée va s’enfoncer dans la dictature ou bien elle va choisir la voie du progrès et de la démocratie? >>, s’interroget-t-il, avant d’affirmer qu’il est impossible de gouverner par le mensonge.
Selon le président du PADES, depuis 10 ans, Alpha Condé est incapable de délivrer ses promesses au peuple de Guinée.
<< Soyons sérieux, on n’a pas pu développer l’agriculture, on n’a pas pu donner du travail à ses milliers de jeunes, nous n’avons pas de bonne route, pas de chemin de fer, pas d’électricité, alors je me demande bien pourquoi il veut un troisième, quatrième, cinquième mandat? >>, se demande Ousmane Kaba.
Malgré les richesses dont dispose la Guinée, cet ancien ministre de l’économie, se demande sur la gestion faite des ressources du pays notamment, les taxes des compagnies bauxitiques.
<< Ils sont entrain d’arracher les mines de Guinée contre rien. La bauxite est exploitée, le pays ne gagne rien. La Guinée n’a pas d’argent pour faire les routes, l’électricité et envoyer les jeunes à l’école. Et tous les jours, on rase des millions et des millions de tonnes de notre terre, mais où va l’argent de la bauxite ? Où sont les taxes qui sont payées à l’Etat ? Où sont les redevances ? Personne ne peut vous dire où ça se trouve >>, s’indigne Ousmane Kaba.
Pour lui, le devoir de son parti est de préserver la Guinée pour les générations futures surtout pour la jeunesse aujourd’hui, a-t-il conclut.
Mariame DIALLO