Le collectif des victimes du déguerpissement de Kaporo rails, Kipé 2 et Dimesse étaient face à la presse ce samedi 18 mai, pour attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur leur situation. Selon le collectif, l’Etat est sur le point de céder les domaines spoliés aux citoyens, à des multinationales et des sociétés privées.
Dans une déclaration, les victimes citent les noms de quelques sociétés devant occupé les lieux.
<< La société de téléphonie mobile Orange Guinée est en tête de liste. D’autres entreprises comme Emirates, des multinationales turques, Guicopress et Total sont sur le point de s’installer sur les domaines des sinistrés. Dans cette course folle à l’accaparement de cette zone, des ambassades sont egalement citées. C’est le cas de L’Iran, du Brésil, du Niger, du Liban, des Émirats-Arabes-Unis et les futures bureaux du systèmes des Nations-Unies >>, informe Samba SOW, chargé de communication du collectif des victimes.
Ils affirment également que des chinois sont aussi entrain de tourner depuis quelques jours dans la zone. Le patron de Prima Center aurait payé plusieurs milliards de francs pour procéder à l’extension de son centre commercial. Cependant, le collectif demande aux différentes entreprises citées ci-haut, de se retirer. Pour le cas d’Orange-Guinée, le collectif menace.
<< Le collectif des victimes du déguerpissement, invite les différentes entreprises citées, à mettre fin à leur mutisme sur cette question. Si Orange-Guinée matérialise ce deal avec le pouvoir guinéen, nous demanderons aux 19 mille 219 victimes de la casse et tous leurs sympathisants, de mettre leurs puces dans les poubelles car, on ne peut enrichir ceux qui ont contribué à nous appauvrir >>, souligne Samba SOW.
Pour le collectif, des poursuites judiciaires seront engagées contre les entreprises qui investiront sur les domaines déguerpis, précisent les victimes qui espèrent que justice sera rendue tôt ou tard dans cette affaire.
Mariame DIALLO