Les musulmans Guinéens, à l’instar des autres pays, ont débuté le ramadan ce lundi 06 mai 2019. Un mois de pénitence qui normalement est dédié aux bonnes actions pour tous les fidèles musulmans. Malheureusement en Guinée, la réalité est toute autre. Cela se justifie par la flambée des prix des denrées de première nécessité chaque année lorsque le ramadan arrive. Pourtant, le pays reste majoritairement dominé par les musulmans.
Pour le premier jour du ramadan, le constat de notre rédaction, révèle une montée spectaculaire des prix des denrées dans les différents marchés de Conakry. Le sac d’oignons, a grimpé de 210.000 à 280.000, le bidon de 20 litre d’huile d’arachide, a aussi augmenté de 200.000 à 210.000 francs guinéens. Le sac de riz (le plus consommé) de 265.000 à 280.000 et le sucre à 310.000.
Cette augmentation vertigineuse des prix, se fait également remarquer dans l’achat des fruits et légumes, sans parler des condiments dont certains éléments se font produits se font de plus en plus rares sur le marché.
<< Je lance un appel au gouvernement Guinéen, de faire face à cette situation parce que c’est nous qui subissons les difficultés. Les consommateurs viennent chez nous et quant nous partons vers les grossistes, ils imposent nous imposent leurs prix. Quant nous nous venons vers les consommateurs directs,ons toutes les difficultés pour écouler nos marchandises >>, explique Ousmane Sow, commerçant rencontré au marché Niger de Conakry.
Au regard de la non réglementation des prix chez les grands commerçants, les revendeurs eux, se voient dans l’obligation de d’en augmenter de plus pour tirer bénéfice. Ainsi, chaque commerçant fixe les prix selon sa convenance.
Cette situation, n’est pas sans conséquence sur le panier de la ménagère.
Maké FOFANA