Les examens nationaux session 2020-2021 ont démarré ce jeudi 22 juillet 2021, sur toute l’étendue du territoire national. Contrairement aux années antérieures, c’est le baccalauréat unique qui a ouvert le bal des examens en lieu et place de l’examen d’entrée en 7ème année. Cette année, plusieurs réformes et dispositifs sont mis en place pour assurer le bon déroulement des évaluations et empêcher les fraudes.
Dans la commune de Ratoma, c’est le Chef du Gouvernement qui a présidé le lancement officiel des épreuves.
C’est le groupe scolaire Léopold Sédar Senghor de Lambanyi qui abrite le centre directionnel de la commune de Ratoma. Il compte 11 084 candidats repartis dans 21 centres de Ratoma.
Présidant le lancement officiel des premières épreuves dans la commune de Ratoma, Dr Ibrahima Kassory a vivement apprécié les dispositifs du MENA. Il a cependant exigé la transparence et l’éradication des fraudes dans cette première phase des examens.
«Nous voulons que les choses se passent dans la clarté, que les tricheries et autres magouilles qui ont toujours émaillées le système des examens, prennent fin de manière à sélectionner, parce que, le baccalauréat, c’est le filtre qui oriente des étudiants vers une carrière académique avec beaucoup d’ouvertures sur le monde de la connaissance. Nous voulons que ceci soit très sélectif », a-t-il instruit.
Les 11 084 candidats sont répartis dans 21 centres d’examen. Le MENA a pris toutes les dispositions pour le bon déroulement des examens, déclare directeur communal de l’éducation de Ratoma.
« Nous avons mobilisé 770 surveillants et délégués. Cette année, il y a deux délégués. Un du ministère de l’enseignement supérieur et l’autre du ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation. Le dispositif mis en place, il y a le port des masques, les kits de lavage de main et la sécurité. Nous avons deux agents de sécurité, un agent de santé », Bakary Camara, directeur communal de l’éducation de Ratoma.
Comme particularité, le MENA a été doté cette année, de 2000 détecteurs de métaux notamment les téléphones, et a enregistré plusieurs particularités. Le Bac qui se déroulait en dernier lieu durait cinq (05) jours. Pour la session 2021, il est ramené au premier rang et réduit à trois (03) jours.
Pour le Ministre de l’Éducation, ce dispositif et cette nouveauté permettront à la fois de ne pas disperser les efforts, à performer le système éducatif, mais aussi s’assurer de la mobilisation des candidats pendant la période des examens.
«Autre chose qu’on a initiée, c’est la réduction du nombre de jours pour concentrer les activités sur trois jours étant donné qu’il y a sept (07), à raison de deux matières les deux premiers jours, et trois matières le dernier jour.
Nous avons aussi obtenu une réduction du nombre de centres pour un meilleur contrôle. La dernière chose est que le centre de correction a aussi été de localiser à Kaloum dans l’espoir de passer la journée avec les correcteurs et de nous assurer que les correcteurs n’auront aucun lien jusqu’à la fin de la correction.
Enfin, nous avons dans le dispositif, une couverture nationale totalement complète qui donne la possibilité de savoir ce qui se passe en temps réel dans chaque centre d’examen», précise Pr Bano Barry, Ministre du MENA.
Placé sous le slogan « Tolérance Zéro », le baccalauréat unique session 2021 a réuni au total 83 000 candidats dont 32560 filles. Les épreuves qui ont démarré ce jeudi 22 juillet 2021, prendront fin le samedi 24 juillet 2021, sur tout le territoire national.
Mariam KANTE