Les conditions de vie des Guinéens, une situation inquiétante pour le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée. Son secrétaire général Sidi Diallo, dénonce et interpelle les patrons des médias sur ce qu’il qualifie de conditions précaires. Cette déclaration a été faite à l’occasion de la célébration de la journée internationale du travail à Conakry.
La dégradation des conditions de travail des journalistes des médias privés et la précarité dans laquelle ils vivent, sont souvent la cause de la mauvaise qualité du travail rendue par certains journalistes. Le numéro un du SPPG, pointe un doigt accusateur contre les patrons de médias.
« Quant on parle de renforcement des capacités, quant on parle de journalistes formés, il faut avant tout que ce journaliste ait des conditions de vie et de travail bien améliorées. On peut être bien formé, mais on le sait très bien, un sac vide ne peut pas se tenir debout », affirme Sidi Diallo, Secrétaire Général du syndicat de la presse privée de Guinée.
Le syndicat de la presse privée, dénonce quelques réalités dans les rédactions des médias privés. Il exige l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes.
« Les responsables des médias, au moins qu’ils aient ce qu’on appelle, un simple contrat de travail dans les rédactions. Malheureusement jusqu’à présent, ce n’est pas une réalité. C’est pourquoi beaucoup de journalistes, voir 80%, ne possèdent pas aujourd’hui d’une carte professionnelle délivrée par la Haute autorité de la communication, qui s’obtient aussi par l’existence d’un contrat de travail », dépore Sidi Diallo.
À tort ou à raison ? les critiques envers les journalistes, fusent de partout contre les journalistes souvent traités de »Journalistes alimentaires » ou »partisans ». Quoi qu’il en soit, la crise de confiance du public envers des journalistes est bien réelle.
Jusque-là, la convention collective qui doit permettre aux journalistes, de sortir de cet état de fait, tarde à se matérialiser auprès des patrons de médias
Maké FOFANA