Le leader de l’UDRG s’est prononcé sur le cours d’évolution du cadre de dialogue politique et social, institué par le chef de l’Etat. À date, Bah Oury rassure que les démarches sont en droite ligne, puisque leur revendication quant à la constitution des cadres, a été prise en considération. Cependant, affirme-t-il, la diversité et la pluralité de l’opposition guinéenne, et le retrait d’un nombre important de partis politiques aux dernières échéances électorales du pays risquent d’impacter l’organisation de ce dialogue.
Intervenant chez nos confrères de FIM FM, Bah Oury déclare que le processus est au niveau de la désignation des représentants des partis politiques au sein du secrétariat permanent du cadre de dialogue. Malgré la diversité de la classe politique, le chef de l’opposition a déjà établi le contact avec les différentes sensibilités.
«Les discussions ont déjà commencé en informel pour envisager une attitude et une concertation entre toutes les sensibilités de l’opposition pour ne pas se retrouver dans une querelle inutile au risque de se retrouver piégé. Des mesures de préconisations sont prises et je peux vous dire que les choses officielles vont être prises pour avoir le temps d’organiser cette concertation qui est indispensable d’abord entre les formations de l’opposition dite extra parlementaire, pour avoir une attitude convergente qui nous permet de ressortir un consensus pour une bonne représentation tant au point de vue des personnes qui vont être désignées, que du point de vue de questions susceptibles d’être de premières importances pour nous permettre de débloquer la situation politique du pays», détaille le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée.
Pour ce dialogue inclusif tel instruit par le Chef de l’Etat, il est indispensable de se concerter sans exclusif, avec toutes les autres sensibilités afin de dégager un point de vue susceptible, envisage le Chef de file de l’opposition.
«Le chef de file de l’opposition a déjà pris le chemin dans ce sens, en parlant à tout le monde, même si certains ne sont pas encore contactés, ils le seront pour permettre d’avoir la possibilité de se retrouver et de décider ensemble. Il n’est pas dit que telle plate-forme aura tel point de vue au détriment de telle autre. Ce qui est le plus important, c’est la concertation, et la concertation ne voudra pas dire qu’il y aura unanimité, mais il est nécessaire de se parler, pour fixer des positions qui vont ressortir d’une concertation indispensable et nécessaire avant de se dire quoi que ce soit. D’ici début septembre, je pense que ce sera réglé »,a-t-il rassuré.
Mariam KANTE