Lancement ce jeudi 25 avril 2019, de la 6ème édition du concours national d’épellation au musée nationale de Sandarvalia dans la commune de Kaloum à Conakry. Au total, 25 candidats dont 7 filles venus de 6 écoles différentes ont pris part à cette compétition au compte de la première journée. Objectif, promouvoir l’excellence dans les écoles Guinéenne.
Pour cette 6ème édition, le slogan choisi par la structure organisatrice Youth Vision (YOUVI), est « les mots contre les maux de l’éducation ». 13 localités de la Guinée, sont concernées par la compétition.
« Nous avons lancé les compétitions avec un total de 620 candidats à l’échelle nationale Nous avons commencé par Kaloum avec 25 candidats et nous allons poursuive les compétitions jusqu’au mardi prochain pour les 5 communes de Conakry et d’autres villes du pays ( Kindia , Kankan, Labé, Mamou, Télémélé , Coyah, forécariah, et Dubreka), qui vont aussi compétir au niveau communale et nous faire parvenir les noms des finalistes de chaque localité qui vont compétir au mois de juillet après les examens nationaux pour la grande finale », a fait savoir Goureissy Diallo, responsable de l’ONG.
Pour cette étape, Mohamed lamine Conté du G.S Jacqueline Bangoura (kaloum)et Gnamet camara du G.S Abdou (kaloum), se sont qualifiés pour la grande finale. Ils n’ont pas manqué de mots pour exprimer leurs sentiments.
« Je vais commencer par remercier mon école, mes encadreurs car si je suis là aujourd’hui, c’est grâce à eux. Mon objectif, c’est pas seulement la qualification, c’est de ramener le trophée dans mon école », déclare Mohamed Lamine Conté.
« Je suis très contente d’être parmi les finalistes car, j’ai travaillé dur pour être là et malgré les difficultés, je suis arrivé à mon objectif », affirme pour sa part Gnamet Camara.
A la finale de cette compétition, les organisateurs attendent un grand changement vis-à-vis des participants, mais aussi de l’école guinéenne.
« Nous attendons que les élèves reprennent le goût à l’apprentissage, qu’ils améliorent leur vocabulaire, leur orthographe soit à l’écrit ou à l’oral , surtout quant-il s’agit du vocabulaire. Mais qu’ils soient surtout excellents à l’école », ajoute Gouressy Diallo
L’avènement des nouvelles technologies qui aurait dû être un atout pour permettre aux élèves de renforcer leur capacité d’apprentissage, est aujourd’hui à la base de la faiblesse de leur niveau. D’où l’idée de ce concours et une manière pour les initiateurs d’apporter des solutions aux problèmes d’orthographe que rencontrent les élèves Guinéens.
Mariame DIALLO