<< C’est quelqu’un qui profite d’une situation pour lancer une grève. Au fur et à mesure que les choses évoluent, on sent qu’il y a des mains noirs derrière. S’il est vraiment patriote, les enfants ont perdu trois mois de cours, ils ont pris l’engagement pendant leur signature du protocole d’accord, qu’ils allaient même rattraper les cours pour que nous soyons au même niveau que les autres pays par rapport à l’avancement du programme. Quelqu’un qui a pitié du pays, quelqu’un qui se dit enseignant avéré, ne peut pas attendre jusqu’à deux mois des examens avec toutes les pertes que nous avons enregistré dans le système éducatif, pour prétendre encore déclencher un nouveau mot d’ordre de grève >>, s’indigne Kadiatou Bah, secrétaire Générale de l’autre branche du SLECG.
Elle ajoute également que son homologue Aboubacar Soumah est tout simplement un incohérent et un imposteur.
Au niveau de l’enseignement supérieur, Alhassane Yattara, Secrétaire Administratif de la structure syndicale, démontre sa volonté de contredire le SLECG dans sa démarche et prévoit une forte réplique au cas où le ministre Yero céderait à sa demande.
<< Si jamais, on le dit haut et fort, le ministre Yero cède à n’importe quelle menace du SLECG, à l’enseignement supérieur, nous déclencherions une grève et qui ne dira pas son nom >>, prévient il.
De l’avis d’Ibrahima Aminata Diallo, président de la PJDD, il faut nécessairement un coup de pouce en faveur des enseignants qui ne demandent qu’une meilleure condition de vie et de travail.
<< Je connais la situation des enseignants, ils vivent dans la précarité aujourd’hui. Il est temps que l’Etat Guinéen et pour tous ceux qui sont pour un système éducatif performant, écoutent les enseignants >>, affirme cet activiste de la société civile.
Le Syndicat National de l’Éducation (SNE), pour sa part, compte contraindre l’Etat avec son jeu favori, à faire face à ses engagements et laisser la main libre aux agents déployés, de ficeler les enseignants fictifs, pour permettre à la corporation d’être à portée du bonheur, comme exiger par le SLECG dans ses revendications depuis le 13 novembre 2017.
Voici la copie de la déclaration du SLECG

Maké FOFANA