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Que retenir de l'économie guinéenne de 2018 ?

@Colombo by @Colombo
février 2, 2019
in Économie
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La Guinée avec son potentiel économique considérable composé notamment d’or, de diamants, de la Bauxite et d’immense terre cultivable, souffre jusque-là dans la mise en œuvre de ses objectifs de développement. Bien que l’économie Guinéenne ait connu une croissance rapide sous le régime actuel par rapport aux précédents, grâce au dynamisme du secteur minier, il faut dire que les Guinéens ont du mal à ressentir cette amélioration dans leurs vies courantes. Pourtant, plusieurs annonces, estimations et prévisions sont faites pour améliorer le niveau de vie des populations. 
D’abord, en, terme de croissance économique, 2017 a été une année de rebondissement. De 6,1%, la croissance économique s’est située à 6,7 %. Malheureusement, ce niveau de croissance a chuté jusqu’à  6% dans le premier trimestre de 2018. Cette contre performance par rapport aux recommandations faites en fin 2017, a été constatée en début d’année par une mission conjointe des institutions de Breton Wood. Elles avaient estimé que l’atteinte d’un excédent budgétaire de base, limitera les besoins de financement du budget, contribuer à maintenir l’inflation à un niveau modéré, à augmenter le crédit bancaire au secteur privé et préserver la viabilité de la dette à moyen terme de la Guinée. Celles-ci, ont annoncé néanmoins une croissance à 7% mais qui malheureusement se table à 5,8 en avec un taux d’inflation de 8% contre 8,5% en 2017.
Cette situation s’est expliquée à l’époque selon la ministre Malado,  par l’enregistrement des moins-values au niveau des recettes, mais aussi des dépenses supplémentaires dans les investissements et des pertes à plusieurs endroits à l’instar des exonérations non réglementaires. Toute fois, des engagements ont été pris pour des mesures correctives notamment la mobilisation des recettes tout en maîtrisant les dépenses.
Au cours de l’année, les deux départements en charge de l’économie nationale, ont connu une mutation. Malado Kaba et Mohamed Lamine Doumbouya se verront remplacés par Mamadi Camara et Ismaël Dioubaté. De nouvelles politiques économiques et d’orientations ont été données par le nouveau premier ministre. Une nouvelle dynamique a été instaurée avec plusieurs innovations au niveau de la mobilisation et de la qualification des recettes publiques. La gestion budgétaire va ainsi s’améliorée et les prêts vont adosser aux revenus de l’exploitation des mines plutôt qu’à la valeur des mines elles-mêmes.
L’endettement non concessionnel activement recherché pour les projets d’infrastructures, devrait normalement se maintenir en deçà de 50 %. Le déficit budgétaire estimé à 0,4 % du PIB, s’est creusé à 1,6 % au compte de l’année et devrait être à 1,8 % en 2019 en raison des réformes destinées à élargir l’espace budgétaire et à rationaliser la passation des marchés publics qui laisse encore à désirer. Mais le déficit du compte courant devrait se situer à 43 %  en moyenne. Par ailleurs, les efforts de rapatriement des recettes des exportations, ont renforcé les réserves de change du pays à 3 mois.  Le taux de pression fiscale s’est chiffré à 13,36% du PIB.
En fin d’année, la Guinée a accueilli deux bonnes nouvelles. L’une, par la deuxième revue concluante du Conseil d’administration du FMI, du Programme économique et financier de la Guinée, appuyé par la Facilité élargie de crédit. L’autre, les données économiques du pays ont révélé le plus fort cycle de son histoire.
Au même moment, les partenaires restes financiers tels-que la Banque Mondiale, le FMI, l’Union Européenne, la Chine, la Banque Islamique de Développement, celle Africaine et d’autres, sont restées mobilisées aux côtés du gouvernement pour soutenir les projets et programmes de développement notamment dans le domaine des infrastructures, des mines, de l’énergie et de l’agriculture. Plusieurs centaines de millions d’Euro et de dollar ont ainsi été drainé vers le pays.
Il faut retenir aussi que 2018 a été l’année de mise en application du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES 2016-2020).
Malgré tout, le pays reste encore confronté au déficit d’infrastructures, caractérisé principalement par un défi institutionnel face à la mal gouvernance, et la non application coordonnée des décisions de mise en œuvre de la vision et des politiques et l’imposition de sanctions aux chercheurs de rentes qui nourrissent la corruption.
La faiblesse des salaires, en décalage avec le coût de la vie et certaines pratiques sociales, met en évidence la question cruciale de la masse salariale dans la réforme de l’administration. Combinée à la faiblesse des allocations budgétaires.  Alors que la majorité de la population est occupée par l’agriculture, la performance de celle-ci reste très inférieure à son rôle potentiel de moteur de la création d’emplois et de la croissance économique.
Pendant ce temps, le marché du travail guinéen est resté sous-développé et le secteur public a représenté la plupart des emplois officiels. Le pays reste également très pauvre et la majorité de sa population vit en-dessous du seuil de pauvreté.  Alors que des chiffres fiables sur le chômage ne sont toujours pas disponibles. Les indicateurs de développement humain sont souvent inférieurs à la moyenne régionale et les produits alimentaires et pétroliers restent relativement onéreux. Cette situation, a causé plusieurs mouvements sociaux qui ont également impacté la vie publique économique de la nation. La concession du port autonome aux turques, n’est pas aussi passée inaperçue. Ces réalités  devront considérablement augmenter le taux d’inflation en 2019.
Dans tous les cas, le gouvernement par l’adoption de la loi de finance initiale de 2019, promet des reformes de grandes envergure en terme d’investissement et de l’amélioration et d’amélioration des conditions de vie des guinéens à tous les niveaux.
C’est pourquoi, au cours du dernier conseil des ministres de 2018, le Chef de l’Etat a encouragé les Ministères en charge du secteur financier à poursuivre et accélérer les reformes en cours en vue d’optimiser le fonctionnement des administrations fiscales et douanières et maximiser les recettes publiques tout en informant et associant le secteur privé à l’évolution du cadre économique et financier du pays.
 
Mamoudoubabila KEITA

Tags: 13.36% du PIBéconomie guinéenne de 2018PNDES 2016-2020
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