Ce lundi 07 octobre, a marqué l’ouverture de la 2ème Session Ordinaire de l’Assemblée nationale. Cette rentrée des parlementaires, a été consacrée à l’adoption du Budget de l’Etat au compte de l’année 2020. Au cours de cette session, l’ensemble des acteurs sociaux ont pris part aux Débats d’Orientations Budgétaires (DOB).
Les résultats de ces concertations, vont conduire le pays l’an prochain à se doter d’une croissance économique très élevée.
« Le taux de croissance économique sera en effet élevé par rapport à la sous-région, en se maintenant au niveau de 6% en terme réel en 2020. La production de bauxite ayant doublé ces 3 dernières années, conduira le pays en être de premier exportateur mondial dans les 3 prochaines années. Quant à la production agricole en général et celle du riz en particulier, leur augmentation présage de l’atteinte à plus ou moins, brève échéance de l’autosuffisance alimentaire. Ces bonnes perspectives restent fortement dépendantes de la poursuite de l’assainissement des finances publiques, pour réduire le déficit budgétaire à 3% du PIB », explique le président de l’Assemblée.
Dans le même ordre d’idée, il ajoute ceci : « Ces performances dépendent aussi grandement de la poursuite des réformes structurelles, y compris celles relatives au développement du secteur privé guinéen, pour en faire le moteur de la croissance ».
Pour atteindre cet objectif, l’Assemblée nationale incite non seulement le Gouvernement à la signature des contrats de performance avec les régies financières, mais aussi à exiger que le paiement des impôts et taxes passe par les banques servant de transit rapide, pour en améliorer le travail de recouvrement à moindre coût.
Pour le parlement, seule cette stratégie pourra maintenir la stabilité politique, macroéconomique et financière du pays et préserver la dynamique de sa croissance économique en cours.
Mariam KANTE