Dans une déclaration publique ce lundi 07 octobre, la coordination nationale du FNDC, a appelé une manifestation le 14 octobre prochain. Cet appel est lancé à l’endroit de toutes les antennes du front national pour la défense de la constitution sur l’ensemble du territoire Guinéen. Mais, cette menace est considérée comme un non événement à la mouvance présidentielle. Selon honorable Amadou Damaro Camara, c’est seulement à Bambeto qu’elle pourra faire écho et nulle part ailleurs.
Intervenant dans l’émission « les grandes gueules » de la radio Espace fm en ce mardi 8 octobre, le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle à l’assemblée nationale, a ironisé la menace du front national. En cas de dégâts au cours de cette manifestation, Amadou Damaro Camara, dit prendre coupables les responsables du FNDC.
« Le lundi, ça se passera qu’à Bambéto. Kérouané et Kankan ne sauront pas qu’il y a manifestation, Nzérékoré également. Ceux qui appellent, sont responsables de ce qui se passe. Ils disent même : ‘’gardez vos engins pour ne pas qu’il ait des dommages. Ça veut dire qu’ils vont casser », laisse entendre ce cadre du RPG.
Pour ce député de la mouvance présidentielle, la revendication du FNDC n’est pas une question de défense pour l’actuelle constitution. Mais plus tôt, de créer de la zizanie.
« Ce n’est pas le problème d’une mouvance ou d’une opposition. Ils ont écrit à ce qu’on rouvre le comité de suivi, le ministre a répondu pour dire je suis prêt à ce qu’on reprenne, ils ont dit non. Ils ont encore réécrit et le ministre leur a dit : ‘’si vous voulez le comité parce que les consultations sont terminées, venez. Mais en réalité, leur stratégie et leur objectif, si ce n’est par les urnes, c’est par la rue qu’il faut avoir le pouvoir. C’est ça la conclusion de leur stratégie. Mais, comme ils ne peuvent pas par les urnes, c’est par la rue », a-t-il ajouté.
L’appel à la mobilisation du FNDC, coïncide à la reprise effective des cours. Ensuite, il faut rappeler que les manifestations de rue ont été interdites par le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation, sur toute l’étendue du territoire, ce, jusqu’à nouvel ordre.