Une quinzaine d’hommes de médias ont été outillés ce mercredi, 08 juin 2022, des techniques de protection de données électroniques. L’initiative vise à réduire les flux de piratages, d’arnaque et de confiscation de données personnelles des journalistes qui sont aussi vulnérables.
Ledit atelier est offert par la société Krysecu, spécialisée en cybersécurité. Durant le module, les représentants des entreprises de presse ont été sensibilisés sur la protection de données techniques et des informations numériques.
« Ils ont reçu des astuces leur permettant de résister ou d’empêcher les attaques malveillantes via l’internet. Ce, tant dans leur vie personnelle que professionnelle. Le module était axé sur les techniques de cryptage, de chiffrement des données numériques, et même des informations publiées. Sur le terrain, les journalistes guinéens font l’objet de confiscation ou suppression de leurs informations collectées. Mais si leurs données sont scriptées, ils seront épargnés des abus de leurs prédateurs », explique Laurent Treillard, formateur et directeur général de la société Krysecu.
Du côté des bénéficiaires, l’offre est appréciée à sa juste valeur. Les journalistes disent avoir la capacité de contrer les multiples arnaques électroniques.
« Cette formation m’a apporté une grande utilité. Désormais, je pourrai empêcher et résister même face aux arnaques. Je sais comment bien sécuriser mes données personnelles et professionnelles, dans ces explications, il nous a suggéré de coder nos données par les codes mélangés de lettres, de chiffres et des symboles même, mais ce code généré ne doit pas être en commun avec notre identité, ni des renseignements qui nous sommes familiers », apprécie Ousmane Baldé, journaliste.
Outre la préservation des informations électroniques, les hommes de médias sont régulièrement confrontés à la suppression de leurs informations collectées sur le terrain. Ce fait intervient aussi entre les hommes en uniforme. À travers le scriptage et le codage des outils de travail, dont les clés USB chiffrées et les disques durs, les journalistes pourront désormais se mettre à l’abri de tout dégât.
Mariam KANTE