Sur les artères de la capitale, l’on constate des brochettes, poissons fumés, galettes, bananes plantin exposés a ciel ouvert. Pourtant, ces aliments prêts pour la consommation à la merci de la poussière et des mouches peuvent provoquer plusieurs maladies chez les consommateurs.
« Quand les aliments sont exposés à la poussière, non protégés, il y’a le risque que les gènes s’y déposent . Généralement, leurs consommations provoquent des maux de ventre jusqu’à aller à la diarrhée et au vomissement qu’on appelle gastro-interite », indique Docteur Ben Youssouf KEITA
Pour Docteur Ben Youssouf Keita c’est aux différentes communes de veuillez au respect des règles d’hygiène en ce qui concerne la vente des aliments dans leurs localités. Ces dernières devraient déployer sur le terrain des brigades sanitaires pour le contrôle.
« Au niveau des communes, il doit y avoir des brigades sanitaires qui passent dans les lieux où on vend les aliments au bord des routes et dans les écoles pour que tout ce qui doit être consommé par nos enfants ou par la population soit bien conservé . Le pain par exemple qui est dans les vitres », poursuit Docteur Ben Youssouf KEITA
Mamadouba SOUMAH , un citoyen que nous avons rencontré, déplore la vente des aliments non protégés. Pour lui, il faut élargir les campagnes de sensibilisation pour une prise de conscience .
« Ce qui qu’on doit manger doit être couvert. Si c’est abandonné comme cela dans l’air, ça conduit à des maladies. Ce n’est pas bon pour la population. Il faut tout le temps sensibiliser la population pour qu’elle puisse comprendre »
Thierno Ibrahima Barry, un vendeur de poissons à la braise et du Fataya dans la commune de Matoto, conserve ses aliments dans des vitres. Il profite pour inviter les autres vendeurs à protéger les produits destinés à la consommation.
« Normalement, quand tu vends de la nourriture, tu dois la protéger pour éviter les maladies. Cela attire également la clientèle. J’invite les autres vendeurs à bien protéger les aliments.»
Des sensibilisations sont faites dans le cadre de la protection des aliments non-lavable avant la consommation. Mais rien n’a changé sur le terrain. Des citoyens se demandent à quand la fin de cet incivisme.
Alseny BARRY