Des coalitions de partis politiques comme BOC, COPAD, PDG – RDA en plus des structures de la société civile comme MAOG, CNOSC étaient en tournée auprès des chefs d’Etats membres de la CCEDEAO. Au cours de cette journée, il était question pour ces leaders politiques et la société civile d’inviter la commission de la CEDEAO de suivre le déroulement du chronogramme de la transition, mais aussi plaidé pour la commission paix et sécurité de la CEDEAO de garantir la sécurité des exilés politiques.
Selon Dr Ibrahima Sory DIALLO, Président DU BOC la mission de la CEDEAO est déjà en Guinée et les lignes commencent à bouger. «Nous allons revoir les activités du chronogramme de la transition, voir ce qui manque. Parce que nous savons que nous avons perdu 6 mois. Et ces 6 mois comment les rattraper, ça doit être discuté dans le comité de suivi qui a déjà commencé à statuer », affirme-t-il.
Pour ces responsables politiques les 6 mois déjà écoulés sont récupérable avec la venue de cette commission de la CEDEAO.
«Vous savez que pour que les activités se mènent, il faut un budget et la CEDEAO étant absente, le budget que le ministère a présenté n’a pas été soutenu par les partenaires techniques et financiers. Aujourd’hui, quand la CEDEAO vient, ils vont revoir le budget, réadapté et les partenaires seront garantis et comme ça, le financement va rentrer. C’est pourquoi nous avons dit comment rattraper les 6 mois perdus », explique Dr Ibrahima Sory DIALLO, Président DU BOC
Dans tous les cas, on s’achemine droit au mur avec une probable prolongation de ce chronogramme de la transition selon certains observateurs.
Alseny BARRY