Recrudescence des crimes de sang en Guinée. La consommation des stupéfiants et la pauvreté pourraient être des facteurs qui occasionnent cela. C’est en tout cas l’idée qu’avance Yamoussa Nourdine Bangoura enseignant chercheur à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia. Il demande à l’état d’agir avec fermeté pour freiner ce phénomène dans notre pays.
Ces dernières années, il ne se passe pas un jour où une semaine sans qu’on enregistre un crime de sang en Guinée. Le dernier cas en date est celui de Coyah en début de semaine, où une jeune fille a tué son amant dans un motel. Yamoussa Nourdine, explique quelques des crimes de sang.
« Parmi les cause, on peut noter, la pauvreté, la consommation des stupéfiants notamment, la bière, la drogue. Y a aussi la jalousie dans les couples surtout celle démesurée, l’infidélité etc.. »
La commission de ces crimes est une réalité mondiale même dans les pays où la sécurité est fortement assurée. Mais avec des efforts, les crimes peuvent être minimisés précise cet enseignement de la criminologue à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia.
« Nous à l’Université de Sonfonia ici, nous avons une discipline qui parle explosivement de ma criminologie, donc les gens peuvent venir étudier. Dans les recrutements dans l’armée, l’Etat doit miser sur la mentalité des gens. Il faut aussi renforcer les lois qui puissent ce genre de crime avec une application stricte sur le terrain. Les gens doivent aussi arrêter de protéger ceux qui commettent des crimes. »
Yamoussa Nourdine Bangoura, invite les citoyens d’éviter non seulement de fréquenter les endroits conflictuels, mais aussi de ne pas se faire remarquer lors qu’ils détiennent de l’argent et des objets de valeur.
PAR BOUBACAR ROBBIE BARRY