La levée des restrictions pour le hadj 2023 annoncée par l’Arabie Saoudite réconforte les fidèles musulmans en Guinée. Si avant le nombre de pèlerins admis à la Mecque était limité à cause du Covid-19, cette année, tel n’est plus le cas.
À Conakry, c’est un ouf de soulagement pour certains citoyens rencontrés. C’est le cas par exemple d’Elhadj Ibrahima Barry, imam au quartier Cosa qui n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction par rapport à cette décision qu’il juge satisfaisante.
<<Pour le hadj de cette année, on ne peut que remercier Dieu parce que le nombre de participants est élevé et il n’y a pas d’âge limite. C’est une bonne nouvelle pour la population guinéenne et on doit remercier toutes les personnes qui ont fourni l’effort pour cet acquis. Nous sommes vraiment contents pour ceux qui ont œuvré pour ça. Et j’invite tous ceux qui ont les moyens de participer au hadj de cette année. Aller au Hajj ce n’est pas l’argent que tu vas regarder. C’est la bénédiction que tu auras qui est l’essentiel. Donc que Dieu assiste tout ceux qui veulent aller>>
C’est le même sentiment qui anime cet autre imam. D’où son appel aux autorités saoudiennes, pour que cette décision soit effective.
« Le fait qu’il n’y a plus de limites de personnes, de date limite et plus de test de COVID pour aller à la Mecque cette année, je suis très content pour ça. Un vrai musulman si les règles religieuses sont bafouées et limitées par une maladie, ça va forcément t’impacter et impacter ta religion. Et si ces règles, autrefois limitées par une pandémie, soient mises à ta disposition comme il se doit, tu ne pourras qu’être content. Nous sommes tous très heureux pour cette nouvelle et je prie Dieu que cette décision soit appliquée à la lettre », indique Farigou Camara, imam au quartier Dixinn.
Pour rappel, c’est en 2019 que les autorités saoudiennes ont instauré des règles de restrictions pour limiter le nombre de fidèles à recevoir à la Mecque pour le pèlerinage suite à l’apparition de la pandémie du Covid-19 qui est entre autres : l’exigence d’un test Covid, la limitation d’âge et le nombre de places.
Mariam Sylla