L’organisation du concours national miss Guinée continue d’effrayer la chronique dans le monde culturel. Après la sortie mercredi de l’artiste Johanna Barry dans plusieurs médias pour dénoncer la façon dont elle estime être écartée de l’organisation au profit d’une autre structure l’heure est à la confrontation des déclarations.
Sollicité dans l’émission les grandes gueules ce jeudi, le numéro deux du ministère de la Culture a d’abord précisé que le département ne tolérera plus des actes tendant à le déshonorer venant de qui que ce soit.
<<je ne rentrerais pas dans les débats de personne, mais je précise qu’un communiqué est en train d’être rédigé dans ce sens, c’est que tous ceux qui désormais s’attelleront à dénigrer l’État ou même les personnalités publiques s’exposeront à des poursuites judiciaires>>, a déclaré Faya Francois Bourouno qui poursuit en disant ceci.
<<Nous avons hérité d’une situation ou aucun contrat ne liait l’État aux entreprises privées dans le cadre de l’organisation du concours miss Guinée. Arrive nous nous sommes attelé à la rédaction d’un cahier de charge et lance un appel d’offres ouverts. Mais nous avons pris le soin d’écrire à toutes les anciennes qui avaient des conventions avec l’État pour leur faire part de cette nouvelle donne y compris madame Johanna Barry. Je rappelle que l’appel d’offres a été publié dans au moins cinq journaux et un délai suffisant a été accordé.
Pendant tout ce temps il n’y a eu que trois structures qui sont venues acheter les cahiers de charge au ministère, mais sur les trois, il n’y avait que deux qui ont fait acte de candidature. J’avoue que nous avons été séduits par la qualité des dossiers fournis par les deux candidats. Cet appel d’offres a permis de résoudre aujourd’hui beaucoup de situations, dont la cacophonie qui règne dans la relation d’organisation entre l’État et les entreprises privées.
Il faut préciser qu’il n’appartient certes pas à l’État d’aller dans l’organisation matérielle en tant que tel. Mais il lui revient d’encadrer, définir les modalités et les normes le cahier de charge le dit clairement. L’autre chose, nous avons reçu des plaintes de la famille des miss qu’à chaque fois que leurs filles sont élues elles ne sont pas accompagnées et cette question a été traité désormais dans le cahier de charge. C’est pour cela dans les dossiers de soumission chaque structure a donné des engagements sur les avantages que bénéficieraient les miss durant leur mandature.
Nous avons mis tout cet encadrement en place pour rehausser la qualité de l’organisation pour le bonheur de notre culture, de notre pays sans oublier la dimension humaine celle qui consiste au traitement des miss de la manière la plus digne. En aucun cas, madame Johanna et son équipe n’ont déposé un dossier>>, explique François Bourouno.
Pour rappel, ce mercredi, l’artiste Johanna Barry déclarait avoir perdu cette organisation eu égard aux relations existantes entre l’ancien ministre de la Culture Bantama Sow qui lui aurait fait des avances et l’actuel ministre Alpha Soumah dit Bill de Sam.
Molayane