C’est un coup dur que vient de prendre le dialogue politique inter guinéen entamé le 24 novembre dernier. Alors que s’ouvrait lundi 5 décembre à Kaloum les travaux sur les séances plénières, plusieurs entités politiques et sociales ont purement décidé de suspendre leur participation à ces travaux. Ils estiment que le format présenté n’était pas idéal pour tenir des discussions sérieuses. Une démarche qui ne surprend pas Diabaty Doré président du parti RPR et membre de l’alliance nationale pour l’alternance démocratique ANAD.
Interrogé par notre rédaction, cet allié de Cellou Dalein Diallo et membre du trio soutient que les entités ayant pris part à ces discussions n’ont que leurs yeux pour pleurer.
<<En toute chose dans la vie, il faut le faire avec sincérité, honnêteté et loyauté. On ne peut pas gérer une nation en mettant de côté les vrais acteurs. Lorsque nous prenons les entités qui ne sont pas autour de la table de ce fameux dialogue, vous comprendrez aujourd’hui les acteurs absents à ce cadre, vous saurez que les 95% qui sont absents. Nulle part dans le monde, on peut laisser une telle représentativité et espérer à votre réussite. Nous avons toujours dit ici que certains mouvements, et même des partis politiques sont créés pour soutenir le CNRD. Ce qui est arrivé aujourd’hui, on s’attendait déjà à cela.
Comment se fait-il qu’on demande aux entités d’envoyer deux représentants alors qu’il y a treize thématiques à débat ?
A écouter ce qui ont boudé la salle, on comprend qu’on a fait venir des organisations fantômes pour encombrer la salle. L’autre question comment dans un cadre de dialogue et parler du vote. Le dialogue, c’est pour avoir un consensus, on n’a pas fait exprès de mettre ces entités à minorité. Je pense que ceux qui sont partis là-bas n’ont que leurs yeux pour pleurer. Et le communiqué de la CEDEAO prouve à suffisance que ce dialogue inter guinéen n’est pas inclusif>>, a déclaré Diabaty Doré membre de l’alliance nationale pour l’alternance démocratique.
Molayane