Alors que les détenus considérés comme » leaders d’opinions » croupissent en prison depuis un peu plus de cent jours, l’ONG Amnesty International se dit préoccupé par la situation des responsables du FNDC. Dans un courrier adressé au ministre de la Justice, l’ONG de défense des droits de l’homme invite le ministre Alphonse Charles Wright a diligenté les procédures pour libérer ces leaders et activistes du front. Dans cette correspondance, Amnesty International rappelle que » la population guinéenne a le droit d’exprimer ses opinions, y compris par des manifestations pacifiques, conformément aux obligations et engagements internationaux de la Guinée en matière de droits humains.
Le 30 mai 2022, le haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a déclaré que l’interdiction des manifestations imposée par les autorités constituait une violation des obligations de la Guinée au regard des droits humains » a écrit l’ONG dans sa correspondance.
Molayane