Face aux exceptions formulées par la défense, le ministère public s’est défendue en rappelant que les avocats de la défense n’ont demandé la parole après qu’il ait été demandé à l’accusé Moussa Tiegboro CAMARA, s’il reconnaît les faits dont il est accusé. Or dit-il la loi dite qu’on doit présenter les exceptions avant les débats du fond.
Ensuite, d’après l’avocat de Toumba, Maître Paul Yomba dit que son client est malade et doit être évacué pour les soins et ou l’accorder une liberté provisoire. En réponse à cette doléance, le ministère public réplique en enseignant quelques cours de droit aux avocats de la défense. Qu’en matière de procédure pénale lorsque quelqu’un est accusé de viol, meurtres, bref des faits criminels, il devient prisonnier et un prisonnier sa place, c’est à la maison d’arrêt, y compris Moussa Dadis CAMARA malgré son statut de l’ancien chef d’État.
Après l’intervention du parquet, la partie civile prenant la parole a demandé au président du tribunal de rejeter purement et simplement les exceptions soulevées par la défense.
Moussa KEITA