Les avocats français du FNDC, ne sont pas restés silencieux face à l’interpellation des 3 leaders du FNDC. Selon William BOURDON et
Vincent BRENGARTH, leurs clients arrêtés, ne seraient ni plus ni moins suspectés d’avoir discrédité la justice guinéenne dans des publications sur les réseaux sociaux.
A l’entame de leur communiqué, les avocats français du FNDC, déclarent que malgré le choc et l’indignation qu’ont suscités les images de l’arrestation de Foninkè Mènguè et ses collègues, les services du parquet général ont tenté, de justifier les allégations abusives et la procédure arbitraire employées à leur encontre.
Poursuivant, William BOURDON et
Vincent BRENGARTH, affirment que cela s’est fait moyen qu’ils qualifient d’arguments juridiques alambiqués, visant à couvrir l’action des agents des forces de sécurité.
En conséquence, ces conseils français du FNDC, invitent le procureur général à prendre, contre ces agents des forces de l’ordre, des sanctions à la hauteur de leurs manquements. Aux autorités Guinéennes, ils demandent la libération immédiate et sans conditions des trois activistes dans les plus brefs délais. Ils rappellent à leur attention les démarches constructive du FNDC pour aider le CNRD dans la gestion de la transition.
Les appels à la mobilisation publique du FNDC sont de nature à faire uniquement usage de droits collectifs parfaitement élémentaires face à l’impasse politique dans le pays, mentionne le communiqué.
Selon les mêmes avocats, La liberté d’expression, d’association, sont des droits fondamentaux qui doivent être protégés par tout régime attaché à des idéaux démocratiques. Les circonstances exceptionnelles qui peuvent porter atteinte à ces droits sont totalement inexistantes dans la procédure de leur arrestation. Un paradoxe quant à la volonté d’indépendance affichée par le parquet.
C’est pourquoi, ils attirent l’attention de la communauté internationale sur la dégradation manifeste de l’état de droits civiques en Guinée. A la CEDEAO, l’Union Africaine et au Haut-Commissariat des Nations Unies, ils leurs demandent de prendre toutes les initiatives qui s’imposent face à cette situation qu’ils qualifient d’extraordinaire gravité.
Mamoudou Babila KEITA