D’abord, la coalition démocratique de Guinée propose 24 mois comme durée de la transition à compter de la prise du pouvoir par l’armée. Pour elle, la transition ne peut pas résoudre tous les problèmes de notre pays.
« C’est implicitement dit que la proposition faite des 39 mois doit démarrer peut être partir du 1er mai. Les 08 mois qui ont suivi ne sont pas dans la transition. Est-ce que nous sommes dans un problème de pari où il doit y avoir des bonus ? Est-ce que nous sommes dans une transition où il faut donner un mandat entier à la junte ? Es ce que les travaux qui doivent être réalisé pendant cette période transitoire seront des travaux complets pour la Guinée, une fois fini, on aura besoin de rien ? C’est un faux débat », affirme Aboubacar SOUMAH, Président du GDE.
Ils félicitent par ailleurs l’annonce des poursuites contre Alpha CONDÉ et certains membres du gouvernement pour les crimes de sang et les organisateurs de manifestations non autorisées. Mais pour Aboubacar SOUMAH, on était plutôt dans un régime d’information pas d’autorisation.
« Convoquez Alpha CONDE, c’est une bonne chose, convoquez ceux qui ont organisé les manifestations non autorisées, c’est une excellente chose. Mais on doit aussi convoquer ceux qui ont fait le coup d’état. Dans aucune loi du monde, le coup d’état est autorisé. Si quelque chose n’est pas autorisée, si quelqu’un le fait, il doit être convoqué. On doit leur demander, les gens qui ont perdu leurs vies pendant la période du 04 au 05 septembre ces gens-là n’ont pas le droit de vie, ne sont – ils pas des Guinéens ? Qui est-ce qui a motivé ça ? es ce que les raisons étaient suffisantes pour tuer ces gens ? Es ce que le coup d’état est légal et prévu dans les lois guinéenne » s’insurge Aboubacar SOUMAH, Président du GDE
Plus loin le parti Guinée pour la démocratie et de l’équilibre d’ Aboubacar SOUMAH et ses 11 partis alliés saluent la sortie de l’Union européenne. Pour eux, elle corrobore avec ce qu’ils déclarent notamment le retour à l’ordre constitutionnel, mais également éviter à notre pays de connaître les manquements graves en matière de droits de l’homme.
Alseny BARRY