La République de Guinée a célébré en différé, ce mercredi 04 mai 2022, la journée mondiale de la presse, sous le thème « le journalisme sous l’emprise du numérique ». Comme de coutume, les organisations et associations professionnelles de la presse guinéenne ont décrit l’évolution du pays dans la promotion et le respect des droits des hommes médias. Aussi, les journalistes ont exposé les violations flagrantes des droits à la liberté d’expression, au Chef du gouvernement qui a présidé la cérémonie.
Cette année, la Guinée a réalisé des exploits pour rehausser son statut. D’après le rapport publié par Reporters sans frontières, le pays s’est classé 84ème/180 pays, contrairement à son rang 109ème. Ce score, bien qu’il soit peu reluisant, est apprécié par les partenaires.
«Il est encourageant de constater que le classement de la Guinée sur la liberté de la presse s’améliore. Dans cette dynamique, je tiens à réaffirmer l’engagement ferme de la famille des nations unies avec l’appui de tous ses partenaires à rester mobiliser à vos côtés pour soutenir les efforts visant à assurer la liberté de la presse et la sécurité des journalistes en Guinée pour garantir le droit absolu de la formation, c’est-à-dire informer et être formé», se réjouit Docteur Martin, représentant du système des Nations Unies.
Le Chef du gouvernement qui a présidé la cérémonie déclare que le respect des droits des professionnels des médias demeure une préoccupation des nouvelles autorités.
« Dans la charte de la transition 2 articles du chapitre 4 consacré aux libertés, droits et devoirs fondamentaux montrent l’attachement de notre pays et du CNRD à la circulation libre de l’information plurielle. Je vous rassure, la détermination du président de la transition a continué à vous garantir ces droits fondamentaux. C’est pourquoi il a mis à votre disposition un bâtiment provisoire de très bonne qualité en attendant de la nouvelle maison de la presse>> rassure le premier ministre.
Quant au traitement des journalistes, les nouvelles autorités se glorifient du respect des droits de la presse depuis l’arrivée du CNRD. La ministre de l’information et de la communication, appelle les hommes de médias au respect de l’éthique et de la déontologie de leur métier.
« Heureusement qu’en Guinée, le CNRD a fait le pari de respecter et de faire respecter la liberté de la presse depuis le 5 septembre 2021. Depuis cette date mémorable, aucun journaliste n’est inquiété emprisonné, violenté ou brimé par les autorités en place au contraire, le Président de la transition ne cesse de vous exhorter à fouiller, fouiner, enquêter et dénoncer les travers sociaux, afin de promouvoir une gouvernance vertueuse dans notre pays. Ne perdons pas de vue que tous, nous avons une responsabilité envers notre pays : celle de le protéger et de protéger son unité, nous ne devons sous aucun prétexte sous aucune pression, sous aucun intérêt personnel, déroger aux obligations, et ce, dans le strict respect de l’éthique et de la déontologie », invite Rose Paula Pricemou.
Contrairement aux années antérieures, la célébration de la journée internationale de la presse a connu une innovation. En lieu e et place d’une journée de célébration, les acteurs du média animeront des panels durant trois (03) jours.
Mariam KANTE